Témoignage de Loïc Savy
Témoignage de Loïc Savy…
« On pourrait croire que j’ai une vocation tardive, puisque je suis rentré à 35 ans au séminaire, mais c’est plutôt une réponse tardive ».
Dans votre vie, quels furent les moments forts ou les rencontres qui vous ont confirmé dans votre foi ?
L.S :
Ce sont surtout les personnes qu’il m’a été donné de côtoyer et rencontrer. En premier lieu mes parents, pour qui la foi était une certitude. Mon Père se levait tous les jours vers 05h00 du matin pour prier, prenant alors son missel et disant son chapelet. Ma mère avait une grande dévotion pour la Vierge Marie. Dans la semaine, la messe dominicale était le moment le plus important de la semaine et, enfants, nous l’avons compris très tôt par l’exemple qu’ils nous fournissaient : il ne s’agissait pas de la manquer, à moins d’être malade, et nous arrivions toujours en avance pour nous y préparer. Nous sommes cinq garçons et, pour mes parents, faire de leurs enfants des hommes responsables et « pouvant se tenir debout » équivalait à en faire des chrétiens. La foi était vraiment au centre de la vie familiale. Ensuite, il y a eu la bienveillance des prêtres qui ont toujours fait preuve de charité et de patience alors que je n’étais vraiment pas très studieux pour apprendre mes leçons de catéchisme…
Pouvez-vous nous décrire le « déclic » de votre vocation ?
L.S :
On pourrait croire que j’ai une vocation tardive, puisque je suis rentré à 35 ans au séminaire, mais c’est plutôt une réponse tardive. Très tôt, peut-être vers 5 ou 6 ans, il me semble que la question m’a été posée. Depuis ce temps, le Seigneur n’a cessé de me faire des appels mais j’ai toujours éludé la question et répondu par une fin de non-recevoir jusqu’à un goum dans la région des Causses en 2003 (les goums sont une sorte de retraite spirituelle en marchant). Alors que je marchais seul et priais, le Seigneur m’a fait comprendre, avec une certitude absolue, que je n’aurais pas de plus grande joie que d’être prêtre et de célébrer la messe. Bien entendu, il me fallait la confirmation de l’Eglise puisqu’il est toujours possible de se tromper et, un peu comme dans le mariage, on n’est pas tout seul à s’engager. Ainsi, le Seigneur m’a rendu capable de dire enfin le « oui » pour lequel j’étais fait. Plus j’avance et plus je sais que ce « oui » ne peut être que le premier et la clef du bonheur avec le Christ. « Qu’il m’advienne selon ta parole » Lc 1,38.
Quel est votre Saint de référence ou la personne qui vous sert d’exemple ?
L.S :
Je me permets d’en mettre 2 :
Sainte Thérèse de l’Enfant Jésus et Bienheureux Charles de Foucauld.
Enfin quelle est la phrase de l’évangile que vous aimez le plus ?
L.S :
Difficile de répondre, en voici une que j’aime beaucoup : « Si tu savais le don de Dieu… » Jn 4,10
Publié le 03.06.2011.
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