Bénédiction de saint Blaise aux messes dominicales du 4 février

C’est une tradition ancestrale: en sa fête patronale, le 3 février, lendemain de la Chandeleur, est donnée la bénédiction de saint Blaise, dite aussi bénédiction des gorges.

Attention, cette année 2018, le 3 est un premier samedi du mois et la bénédiction de saint Blaise sera donnée aux fidèles au cours des messes dominicales du dimanche 4 février.

Saint Blaise de Sébaste.

Blaise était médecin et évêque de Sébaste en Arménie. Il a été martyrisé en l’an 316, selon la tradition à la date du 3 février, retenue pour célébrer sa mémoire dans les Eglises d’Occident (le 11 février dans les Eglises d’Orient).

Les différentes traditions le concernant rapportent qu’après son arrestation, comme on le menait en prison, une mère mit à ses pieds son fils unique, qui était en train de mourir par étouffement d’une arête de poisson qu’il avait avalée, et l’enfant fut immédiatement guéri.

Pendant son séjour en prison, pour le jour de la Chandeleur, il reçut des bougies. Blaise fut ensuite torturé avec des peignes de fer, puis décapité. Lors de sa mort, le saint demanda à Dieu que quiconque l’invoquerait pour un mal de gorge ou une autre maladie fût exaucé, et cela lui fut accordé.

On croit selon la tradition que saint Blaise intercède dans les cas de maladies de gorge, surtout quand des arêtes s’y sont enfoncées.

La bénédiction contre les maux de gorge.

Lorsque le culte du saint se développa, il fut associé au jour de sa fête liturgique, le lendemain de la Chandeleur soit le 3 février en Occident, une bénédiction invoquant son intercession pour la protection contre les maux de gorge et autres maux.

Le rituel de cette bénédiction, reprenant une scène attribuée au saint, consiste à prendre deux cierges bénis la veille jour de la Chandeleur, à les croiser et à les appliquer sous le menton contre la gorge du fidèle agenouillé. Le prêtre dit la formule : « Que Dieu, par l’intercession de saint Blaise, évêque et martyr, te délivre du mal de gorge et de tout autre mal. Au nom du Père, et du Fils et du Saint-Esprit. »