A Lourdes, le Pape Benoît XVI auprès des malades
Au cours du premier voyage en France qu’il a effectué du 12 au 15 septembre 2008, le pape, Pasteur de l’Eglise universelle s’est adressé à ses frères dans l’épiscopat, pasteurs de l’Eglise locale.
Sa visite a donné lieux à de nombreux discours et homélie : il s’est adressé au monde de la culture, aux jeunes et à tous les fidèles présents ou devant leurs écrans de télévision.
Pèlerin parmi les pèlerins, le pape Benoît XVI s’est tout particulièrement adressé aux malades, lundi 15 septembre, en la fête de Notre-Dame des Douleurs.
Homélie de la messe des malades à Lourdes – EXTRAITS
Je souhaiterais dire, humblement, à ceux qui souffrent et à ceux qui luttent et sont tentés de tourner le dos à la vie : tournez-vous vers Marie ! Dans le sourire de la Vierge se trouve mystérieusement cachée la force de poursuivre le combat contre la maladie et pour la vie. Auprès d’elle se trouve également la grâce d’accepter, sans crainte ni amertume, de quitter ce monde, à l’heure voulue par Dieu. Comme elle était juste l’intuition de cette belle figure spirituelle française, Dom Jean-Baptiste Chautard, qui, dans L’âme de tout apostolat, proposait au chrétien ardent de fréquentes “rencontres de regard avec la Vierge Marie” ! Oui, quêter le sourire de la Vierge Marie n’est pas un pieux enfantillage, c’est l’aspiration, dit le Psaume 44, de ceux qui sont “les plus riches du peuple” (v. 13). “Les plus riches“, c’est-à-dire dans l’ordre de la foi, ceux qui ont la maturité spirituelle la plus élevée et savent précisément reconnaître leur faiblesse et leur pauvreté devant Dieu.
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La grâce propre au Sacrement des malades consiste à accueillir en soi le Christ médecin. Cependant, le Christ n’est pas médecin à la manière du monde.
Pour nous guérir, il ne demeure pas extérieur à la souffrance éprouvée ; il la soulage en venant habiter en celui qui est atteint par la maladie, pour la porter et la vivre avec lui.
La présence du Christ vient rompre l’isolement que provoque la douleur. L’homme ne porte plus seul son épreuve, mais il est conformé au Christ qui s’offre au Père, en tant que membre souffrant du Christ, et il participe, en Lui, à l’enfantement de la nouvelle création. Sans l’aide du Seigneur, le joug de la maladie et de la souffrance est cruellement pesant. En recevant le Sacrement des malades, nous ne désirons porter d’autre joug que celui du Christ, forts de la promesse qu’il nous a faite que son joug sera facile à porter et son fardeau léger (cf. Evangile selon saint Mathieu 11, 30).
J’invite les personnes qui recevront l’onction des malades au cours de cette messe à entrer dans une telle espérance.
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Retrouvez sur le site du Vatican, l’intégralité de l’homélie de Benoît XVI lors de la Messe de Notre-Dame des Douleurs , le lundi 15 septembre 2008
Retrouvez en son sur le site de RCF, l’intégralité de l’homélie de Benoît XVI lors de la Messe de Notre-Dame des Douleurs , le lundi 15 septembre 2008
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Publié le 17.09.2008.
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