Bernard Allut et Jéricho
Voici l’interview de Bernard Allut réalisée par le père Michel Denis.
– Cher Bernard, tu travailles depuis plus d’un an comme trésorier adjoint au Centre ressource de l’UDV, et tu viens d’être élu président de Jéricho. Peux-tu te présenter en nous parlant de ton parcours ?
– J’ai beaucoup reçu de ma famille qui a su retenir ce qu’il y avait de bon dans la tradition et qui m’a appris en particulier à être au service des autres. Je fais mienne cette phrase des actes des apôtres : « il y a plus de bonheur à donner qu’à recevoir ». Et puis j’aime avant tout être joyeux et je souhaite faire partager cette joie. J’ai été Scout longtemps, et pendant six ans chef de Scouts Unitaires de France. J’ai fais des études de management et de finances. Mes études ne m’ont pas beaucoup laissé de temps libre, mais j’ai pu aider mon curé de l’époque en faisant partie d’un comité de liaison des activités paroissiales pour planifier sur informatique 120 groupes ou mouvements.
J’ai travaillé chez Thomson CSF, devenu Thalès, pendant 23 ans, surtout à l’international, ce qui m’a permis de découvrir le monde. J’ai présidé ensuite un groupe industriel qui m’a appris la réalité d’une entreprise. Je suis marié, avec 5 fils et autant de belles-filles qui nous ont donné 8 petits-enfants, et il va en arriver d’autres.
– Comment abordes-tu ta mission de président de Jéricho ?
– Libre depuis un peu plus de deux ans, je souhaitai mettre à disposition mon expérience acquise. Pour s’occuper d’une association, on doit prendre en compte ses forces et ses faiblesses comme pour un être vivant, et il est nécessaire de lui porter beaucoup de soins pour qu’elle se développe. Jéricho doit vivre dans l’harmonie avec ses salariés, ses bénévoles, ses administrateurs pour conduire sa mission. Elle a pour vocation de relever, d’accompagner ceux qui appellent à l’aide, ceux qui ont décroché et qui sont au bord du chemin. En arrivant, je veux d’abord écouter et comprendre.
– Qu’as-tu envie de dire en ce moment ?
– Ne cédons pas au marasme actuel ! C’est vrai que notre société est malade et que le bon sens de ceux qui nous gouvernent semble avoir disparu. Il est difficile pour les plus fragiles de surnager dans un océan de difficultés de tous ordres. Je voudrais réagir : l’héritage d’amour que nous avons reçu et que nous devons transmettre nous donne la force de rester libres et d’apporter un témoignage d’espérance et de joie. C’est un premier remède à offrir à ceux qui portent de grandes souffrances.
Publié le 03.05.2013.
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