Nourrir notre vie d’évangélisateur de la joie pascale

Christ est ressuscité, alléluia, alléluia !
Que reflète la proclamation de l’alléluia ? En quoi sommes-nous invités à rendre compte de l’illumination que produit en nous le Christ par le baptême ?


L’acclamation liturgique avant la lecture de l’Evangile au cours de la messe est un modèle d’évangélisation.

Le chant de alléluia exprime le caractère pascal de l’annonce de l’Evangile. Le peuple de Dieu acclame le Christ, qui est présent à son corps par sa Parole. C’est donc bien le Christ ressuscité, vivant, que l’on acclame : “acclamons la Parole de Dieu !“.

Alléluia est par excellence une acclamation liturgique. On le retrouve principalement dans le livre des Psaumes. Elle n’apparaît dans le Nouveau Testament qu’au seul livre de apocalypse. C’est le chant qui unit les Élus au Christ pour les Noces de l’Agneau.

Dès le IVe siècle, et peut-être même avant, l’acclamation de l’Evangile au cours de la messe est accompagnée par le chant d’un psaume, dont il nous reste aujourd’hui le bref verset qu’encadre l’acclamation. La psalmodie est en effet le support principal de la prière de l’Église. Jésus a prié avec les psaumes et aujourd’hui l’Église y reconnaît encore la prière par excellence du Christ.

Ce genre d’acclamation constitue un rite ou un acte ayant valeur en lui-même (au même titre que le Gloria, le psaume responsorial, le Sanctus, l’acclamation d’anamnèse), par lequel l’assemblée des fidèles accueille le Seigneur qui va leur parler dans l’Evangile, le salue et professe sa foi en chantant” (Présentation Générale du Missel Romain).

Ainsi donc, notre vie d’évangélisateur se nourrit de la joie pascale et nous invite à rendre compte de l’illumination que produit en nous le Christ par le baptême. « Ces cinquante jours du temps pascal, nous disent les Pères, sont l’image de la bienheureuse éternité. Ils sont consacrés tout entiers à la joie ; toute tristesse est bannie ; et l’Église ne sait plus dire une parole à son Époux sans y mêler alléluia » (Dom Guéranger).

Celui qui proclame alléluia reflète la joie de Marie-Madeleine se précipitant auprès des Apôtres après avoir été appelée par le Ressuscité. Alléluia manifeste que toute crainte est bannie, comme en témoigne Saint-Pierre dans son premier discours kérygmatique.

Christ est vraiment ressuscité, alléluia, alléluia.

Publié le 29.03.2008.

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