Da Vinci Codex
Le succès du Da Vinci Code, relancé par la sortie de son adaptation cinématographique 17 mai 2006, témoigne de la grande quête spirituelle de nos contemporains et représente une magnifique occasion de dialogue et d’échange avec les “chercheurs de Dieu”.
Si vous ne devez retenir qu’une adresse en ce moment, c’est celle-ci !
La Vérité vous rendra libre
Tout le monde parle du Da Vinci Code (50 millions d’exemplaires), le film
(un budget de 100 millions de dollars) sort mercredi prochain et fait
l’ouverture du Festival de Cannes.
Des points vous démangent, vous avez été troublé par la lecture du livre
et/ou par des discussions à son sujet… ? Un petit tour sur le site et tout
devrait devenir plus clair !
L’équipe de Da Vinci Codex (une dizaine de jeunes et un chef de projet, Mathilde Henry, ainsi que la collaboration du diocèse avec Initiatives Jeunes) a décidé de réagir et de profiter de ce phénomène pour parler de LA Vérité !
Vous aussi avez un rôle à jouer dans cette mission dont les enjeux sont importants. Votre participation, un don, de la pub… nous sont vraiment précieux.
Un rendez vous génial pour les internautes :
http://www.davinci-codex.com
A voir, à visiter et à soutenir !
Dégradations incessantes portées aux religions
Editorial sur RCF
Jean-François BODIN – directeur de l’information – Mardi 16 mai 2006
Encore le Da Vinci code, me direz-vous ? N’en parle-t-on, finalement, pas trop ? Assurément. Car la publicité faite à ce roman devenu film confine à la démesure. En même temps, il faut s’interroger sur les raisons de cette vague qui déferle brutalement.
Si l’on considère que le Da Vinci Code n’est qu’une oeuvre romanesque, c’est à dire une fiction, on pourrait en rester là. Permettez-moi quand même un petit commentaire. Car l’auteur a abusé de la crédulité d’un certain nombre de personnes, peu au fait de culture religieuse et promptes, puisque c’est vaguement dans l’air du temps, a considérer que de toute façon l’église n’est pas transparente, qu’elle cherche à cacher des pratiques ou à maquiller l’histoire. Et l’auteur fait notamment passer des postures romanesques pour vérités historiques. Cela confine à la malhonnêteté intellectuelle, surtout que cela touche à la foi et à la vie de l’église catholique. En quelque sorte, Dan Brown a choisit, pour des besoins romanesques, de caricaturer ce qui constitue des points d’appui pour les chrétiens.
Et en matière de caricature, il me semble qu’on a eu, les mois passés, déjà des réflexions intéressantes, notamment sur la responsabilité de ceux qui la pratiquent. Tout le monde convenait alors, et RCF avec, que la liberté d’expression, essentielle dans nos démocraties, était une responsabilité et qu’elle ne devait pas mordre, dans son exercice quotidien, sur la provocation et la dégradation des croyances fondamentales. Ne sommes-nous pas dans ce cas de figure avec le Da Vinci Code ?
Bien sur, concernant les caricature de Mahomet- puisque c’est à elles que je fais référence – nous avions parlé de l’irresponsabilité des auteurs de ces dessins, tout en nous interrogeant sur la vigueur et la violence des réactions qu’ils avaient engendrée. Pas question pour les chrétiens de telles manifestations. Mais il convient de redire que les dégradations incessantes portées aux religions, outre qu’elles accentuent les réflexes identitaires, ne contribuent pas, surtout, au travail d’une humanité apaisée.
C’est finalement là le méfait le plus grave de ce polar racoleur.
rendez vous sur : www.rcf.fr
Publié le 11.05.2006.
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