Questions courantes

Aujourd’hui des chrétiens sont parfois incinérés. Que dit l’Eglise à ce sujet ?

Tout en préférant la tradition de l’inhumation, l’Eglise catholique ne s’oppose plus à la crémation des corps. Elle l’a officiellement admise depuis 1963, à condition toutefois qu’elle ne mette pas en cause la foi en la résurrection des corps.
En effet, pour les Chrétiens, que le corps du défunt soit rendu à la poussière par inhumation ou par crémation ne change pas l’affirmation de leur foi en la résurrection.
Cependant, l’Eglise catholique souhaite qu’un lieu de mémoire du défunt soit désigné pour le recueillement et la prière. Le cimetière est bien le lieu privilégié pour accueillir les urnes ! Elle déconseille de garder les cendres au domicile des vivants ou de les disperser, afin qu’il y ait un lieu de souvenir et de recueillement.

Comment se fait-il que des femmes «célèbrent» les obsèques ?

Dans un certain nombre de diocèses, comme ici dans le Var, les funérailles sont présidées par des laïcs spécialement formés. Les obsèques peuvent être célébrées indifféremment à l’église en absence de prêtre ou au crematorium. Ces laïcs, hommes et femmes sont missionnés par l’évêque. Ils peuvent accueillir les familles, préparer la célébration mais aussi maintenir le contact avec les familles en deuil : c’est une manière de garder les yeux tournés vers le Christ, mort et ressuscité, source d’espérance.

Célébrer les obsèques dans une paroisse cela coûte cher. Pourquoi ?

Au moment des funérailles, il est de coutume de faire une offrande à la paroisse. Il en est souvent de même aux étapes importantes de la vie : baptême, mariage, parfois première communion… Cette offrande est fonction des possibilités et de la générosité de chaque famille. Elle permet la vie matérielle de l’église en assumant ses frais généraux. Cette offrande est d’environ 100 €uros mais aucune célébration n’est refusée pour des raisons d’argent.

Quel texte choisir pour parler de l’espérance à une famille en deuil ?

Le très beau texte de saint Paul aux Thessaloniciens (4, 13. 17-18) : «nous ne voulons pas vous laisser dans l’ignorance au sujet de ceux qui se sont endormis dans la mort : il ne faut pas que vous soyez abattus comme ceux qui n’ont pas d’espérance. Jésus, nous le croyons, est mort et ressuscité : de même, nous le croyons, ceux qui se sont endormis en Jésus, Dieu les prendra avec Lui. Ainsi nous serons pour toujours avec le Seigneur. Retenez ce que je viens de dire et réconfortez-vous les uns les autres.»