Fêtons la Toussaint ! Entre joie et recueillement

Le 1er novembre, les chrétiens du monde célèbreront la Toussaint, un moment pour rendre hommage à tous les Saints de Dieu. Mais, savez-vous que cela représente plus encore ? Gilles Rebêche, diacre et délégué diocésain à la Diaconie, en charge de la Pastorale du deuil, nous dévoile le sens profond de cette fête.

Le 1er novembre, tous les Saints sont honorés par l’Église et célébrés lors de la messe :  les illustres, reconnus par la canonisation, tout comme ceux de la vie ordinaire qui, dans l’ombre, ont rayonné par leur Foi et leur charité sans forcément être portés à notre connaissance.

Ces instants de fête sont aussi un grand moment d’espérance : c’est la joie de se dire qu’en suivant les évangiles, nous pouvons nous aussi être saints et rejoindre le Ciel. « Comme les supporters au Stade Mayol, les Saints sont là pour nous et nous soutiennent dans ce cheminement vers la Sainteté » explique avec simplicité Gilles Rebêche.

Malgré l’annonce d’un nouveau confinement, les messes de la Toussaint pourront être maintenues et se dérouleront donc normalement, dans la vigilance et le respect des règles sanitaires : port du masque, désinfection des mains et distance entre les personnes.

Prier, un acte de solidarité envers les défunts

La Toussaint, c’est aussi un temps de recueillement. Souvent en fin d’après-midi, les prêtres et les diacres sont disponibles pour bénir les cimetières*.

Pendant le premier confinement lié à la crise sanitaire du Covid-19, certaines familles n’ont pas pu accompagner leurs morts lors d’un office funéraire. Ils peuvent donc demander un temps de prière à leur paroisse, faire bénir la tombe et ainsi faire leur deuil décemment. La bénédiction des cimetières est l’occasion de réinvestir ces lieux publics de prières parfois délaissés où l’on peut se retrouver en communauté et accepter la séparation avec ceux qui y reposent désormais. Séparés de nos vies quotidiennes, ils deviennent alors les espaces attitrés pour témoigner notre respect de la dignité du corps humain et l’attente de la Résurrection.

Le 2 novembre, enfin, une messe a lieu pour les défunts. « À ceux qui n’ont pas atteint la sainteté de leur vivant, le purgatoire offre une seconde chance de cheminer. Même dans la mort, le Christ continue de nous sauver. » poursuit Gilles Rebêche.

Si c’est la Grâce de Dieu qui ouvre la porte des Cieux, le fait de prier pour les personnes décédées représente un soutien, une main tendue sur leur chemin. C’est l’ultime preuve d’amour qu’un vivant puisse faire à un trépassé : prier pour que le Seigneur lui accorde sa Grâce, remercier, demander pardon et enfin le remettre à Dieu (et lui dire adieu).

Alors que la mort sépare le monde visible de l’invisible, la Toussaint nous permet d’être tous solidaires pour atteindre la Sainteté. Par la prière, accompagnons-nous les uns les autres sur la route qui mène au Seigneur et suivons sa parole « Soyez saints car je suis saint, moi, l’Éternel votre Dieu » (Lév. 19 :2).

* Pour connaître les horaires de la bénédiction du cimetière de votre commune, contactez le prêtre de votre paroisse.

écrit par Virginie Marrocq

Pour en savoir plus :

• Pastorale du Deuil de la Diaconie – Communion Saint-Lazare

https://frejustoulon.fr/diocese/services-et-pastorales/deuil/

• Pour vos horaires de messe

https://messes.info/

• À savoir : le samedi 31 octobre à 18h30, la communion Saint-Lazare organise des vigiles solennelles de la Toussaint, à la cathédrale de Toulon.