Un Synode à la lumière de la Pentecôte

À la suite de l’appel du Pape à marcher ensemble pour le synode mondial, lancé en octobre 2021, l’équipe d’animation synodale a conclu, le 4 juin dernier à La Castille, la première phase de cette concertation unique. Pour cette occasion, elle a organisé une dernière rencontre avec des temps d’échanges et une vigile de Pentecôte pour confier à l’Esprit le fruit de leur travail et la suite de cet événement.

Le week-end de Pentecôte était un moment bien choisi pour conclure les six mois donnés à la consultation diocésaine. Pour cet événement, l’équipe d’animation synodale a voulu permettre aux participants de revivre la démarche concrète du processus : écoute de la Parole de Dieu, puis échange et partage en petits groupes. Un exercice vécu durant toute la concertation collective et qui a nécessité, jusqu’au bout, de trouver un juste équilibre pour maintenir l’enthousiasme et le discernement communautaire sans qu’ils ne se transforment en sondage d’opinions ou en une synthèse de doléances.

Un choix qui s’est voulu, d’une certaine manière, comme un rappel et une invitation à ne pas considérer la synodalité comme un effet de mode, mais une expérience de foi à vivre de manière durable à l’école de l’Esprit Saint, pour les convaincus comme pour ceux qui restent à convaincre.

Une rencontre pour confier à l’Esprit Saint la suite

La rencontre qui s’est tenue le 04 juin a été marquée par la réception du document d’étape synodale. Avant une veillée de Pentecôte, les participants ont pu partager ensemble sur la structure de cette synthèse et retracer le chemin parcouru : comment les choses se sont-elles passées ? Quelles ont été les découvertes ? Quelle suite à donner ?

Des questions intéressantes pour le diocèse qui demeure profondément missionnaire. Des questions qui appellent aussi à continuer de veiller sur la construction d’une communion missionnaire avec, en ligne de mire, les enjeux qu’elle comporte. En somme, une réflexion ouverte qui révèle que la démarche synodale n’en est qu’à ses débuts.

écrit par Maxime Bentz