Un camping-car au secours des patronages
Sillonner les routes de France en camping-car durant une année, pour aller à la rencontre des évêques et témoigner des fruits que portent les patronages, c’est l’appel qu’ont reçu Geoffrey, Carine et leurs deux enfants, Paul et Marie. Depuis Saint-Cyr-sur-Mer, le dimanche 11 septembre, ils ont pris le départ pour leur mission.
La famille Laurent vit l’aventure des patronages depuis douze ans. Sûr des fruits que portent ces lieux d’accueil, sur le plan éducatif, culturel, social, mais aussi spirituel, le père de cette famille fait le tour des différents diocèses depuis 10 ans pour essayer de les redynamiser. Geoffrey avait toujours rêvé de « partir sur les routes en famille pour ouvrir des patronages ». Le fonds du Bien Commun, qui a soutenu cette initiative en leur achetant un camping-car, a rendu ce projet possible. Ce don a été reçu par la famille comme « une vraie bénédiction du Seigneur ».
Après avoir été bénis par Monseigneur Rey et avoir vécu la messe d’envoi en mission à la paroisse de Saint-Cyr-sur-Mer, la famille Laurent a pris la route le dimanche 11 septembre. Durant un an, Carine, Geoffrey et leurs deux enfants feront le tour des provinces ecclésiastiques pour rencontrer les évêques, les prêtres et les paroisses qui le souhaitent et les inviter à ouvrir des patronages. Plein d’Espérance, ce couple assure que « l’Église est prête à retourner au service de ces jeunes et de ces familles ».
Les patronages : un lieu qui porte du fruit
Un patronage a pour vocation d’accueillir les enfants, de 3 à 17 ans, après l’école, le mercredi et durant les vacances. C’est un lieu d’éducation par le soutien à la scolarité, les loisirs, la culture, mais aussi un lieu de rencontre avec l’Église et le Christ.
Les enfants y tissent de vrais liens d’amitié et apprennent à vivre et jouer avec des choses simples. Ici, comme chez les scouts, les plus grands se mettent au service des plus petits, notamment pour les devoirs. Paul se souvient de « ces grands de 16 ans qui prenaient le rôle d’animateur » et tentaient d’être exemplaires. Le temps passé à faire les devoirs permet de libérer un moment à la maison pour être simplement en famille et renouer de beaux liens. Carine se souvient de ces personnes qui sont tombées dans les bras de Geoffrey, lui confiant : « Vous avez sauvé mon couple, vous avez sauvé ma famille, en nous libérant de la corvée des devoirs. Nous avons de nouveau du temps pour les câlins ».
Au-delà de l’éducation humaine, Carine et Geoffrey voient dans les patronages un vrai lieu d’évangélisation. Étant ouverts à tous, ils permettent à des enfants et des familles qui n’ont jamais eu de contact avec l’Église de vivre une première rencontre. De celle-ci peut naître des conversions, voire des vocations. C’est en tout cas ce qu’espèrent Carine et Geoffrey.
La France comptait environ 15 000 patronages au milieu du siècle dernier. Aujourd’hui, seule une centaine (hors Paris) est à dénombrer. Avec l’aide de Don Bosco, saint patron des éducateurs, la famille Laurent espère semer des graines pour faire revivre ces lieux. Des veillées de prière, en présence des reliques de saint Jean Bosco, seront proposées dans tous les endroits où le camping-car arrivera.
écrit par Liloye Navarre
Publié le 22.09.2022.
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