Recevoir le sacrement de la réconciliation

Pour recevoir le sacrement du pardon et de la réconciliation pendant la semaine sainte, consultez les horaires qui s’adaptent.

Confessions de la semaine sainte

Sainte-Madeleine

mardi 22 mars : 15h à 17h

jeudi 24 mars et vendredi 25 mars : 15h à 17h

samedi saint 10h-12h
Sainte-Douceline

mercredi 23 mars : 15h à 16h30
Saint Louis

Samedi 19 mars : 9h-11h

Lundi 21 mars : 9h-11h

Mardi 22 mars : 9h-11h + soirée confession 20h-22h

Mercredi 23 mars : 9h-11h

Jeudi 24 mars : 9h-11h

Vendredi 25 mars : 9h-11h

Samedi 26 mars : 9h – 11h – 15h-17h -17h-19h

Horaires

A Hyères, il est possible de recevoir le sacrement de réconciliation les mardi, jeudi, vendredi, samedi et dimanche

Jour Lieu Horaire Prêtre
Mardi Sainte-Thérèse Après la messe de 18h P. Gilles le Tourneur
Jeudi Saint-Louis de 9h45 à 10h45
Jeudi Sainte-Douceline Avant la messe de 18h P. Pierre Mouton
Vendredi Saint-Louis de 9h45 à 10h45 / de 17h à 19h
Vendredi Sainte-Madeleine de 17h30 à 18h20 P. Pierre Mouton
Samedi Saint-Louis de 9h45 à 10h45
Dimanche Notre-Dame de Consolation de 10h à 10h45 (*)

(*) Hors vacances scolaires

Le sacrement de réconciliation, quel sens ?

Pourquoi est-il si difficile de demander pardon ?

Spontanément on a tendance à rejeter les problèmes sur les autres pour déculpabiliser. Or la vraie déculpabilisation passe par la reconnaissance de notre part de responsabilité.

Mais ce n’est pas facile ; l’orgueil en nous est très puissant. « Ce n’est pas ma faute », disent les enfants.

Kyrie eleison

La messe commence toujours par une demande de pardon : « Je confesse à Dieu… » et « Kyrie eleison » (« Seigneur prends pitié »).

Non pas pour nous culpabiliser mais pour déposer nos culpabilités, nos compromissions avec le mal, le mensonge, l’agressivité, la paresse, la tristesse, l’égoïsme, le matérialisme, le mépris… vous connaissez la liste.

Si la messe commence ainsi, nous pouvons en déduire que toute prière pourrait commencer ainsi : « Seigneur prends pitié de moi ».

– Ce que confirme le Catéchisme de l’Eglise Catholique :

« La demande du pardon est le premier mouvement de la prière de demande (cf. le publicain :  » aie pitié du pécheur que je suis  » Lc 18, 13).

Elle est le préalable d’une prière juste et pure.

L’humilité confiante nous remet dans la lumière de la communion avec le Père et son Fils Jésus Christ, et les uns avec les autres (1Jn 1,7–2,2) : alors « quoi que nous Lui demandions, nous le recevrons de Lui  » (1 Jn 3, 22).

La demande du pardon est le préalable de la liturgie eucharistique, comme de la prière personnelle » (2631).

Grandir

Pour avancer dans ma vie, dans ma relation aux autres, dans ma vie de prière, la demande de pardon est inévitable.

Puis-je pendant le Carême par exemple, demander pardon à ceux que j’ai blessés ?

Vais-je pouvoir me confesser de ces fautes dont je ne me suis jamais confessé ?

Jésus signe la fin de notre dette de péché avec son sang versé sur la Croix et la puissance lumineuse de sa résurrection.

Cet acte de libération se vit dans le sacrement de réconciliation.

Suis-je capable de dire que tous les ans, et plusieurs fois par an je me confesse pour demander pardon de mes péchés et laisser Dieu me réconcilier avec Lui, avec moi, et avec mes frères ?

Depuis combien de temps ne me suis-je pas confessé ?

Depuis combien de temps n’ai-je pas demandé pardon ?

Apprendre à se confesser, ou réapprendre, cela vous intéresserait-il ? _
Prenons le temps d’en parler pour se préparer à une belle confession. _
Et retrouver la paix.

«Par la confession, vous ne recevez pas seulement l’absolution des péchés véniels, mais aussi une grande force pour les éviter, une grande lumière pour les discerner, et une grâce abondante pour réparer les torts qu’ils vous ont causés.»

St François de Sales, Introduction à la vie dévote

Le Sacrement de la Réconciliation

C’est d’abord un acte de Dieu qui a toujours l’initiative de l’amour, qui met en notre cœur le désir du pardon, d’une conversion toujours plus vraie.

C’est un acte de L’Eglise qui porte notre démarche et permet notre rencontre avec le Père des Miséricordes : c’est pourquoi le Christ, toujours présent à son Eglise, nous donne le pardon de Dieu par le ministère du prêtre.

C’est un acte personnel du chrétien qui accueille le don de Dieu et s’engage dans la foi, l’espérance et la charité : il regrette le mal fait, avoue son péché, et décide de changer de vie, avec la grâce de Dieu.

Dieu seul nous sauve du péché. Le Christ Jésus nous invite à partager sa vie pour toujours ; Il nous appelle à la sainteté, la grandeur de notre vocation !

 
« Nos fautes sont des grains de sable à côté de la grande montagne des miséricordes de Dieu »

St. Curé d’Ars

Je peux revoir sous le regard de Jésus-Christ :

  • ma relation à Dieu, aux autres, à moi-même
  • ma vie de famille
  • ma vie de travail
  • mes loisirs
  • ma vie de citoyen
  • mes solidarités humaines
  • mes responsabilités ou mes fuites
  • ma part active dans l’Eglise

Comment recevoir et vivre le pardon de Dieu ?

Déroulement d’une confession :

  • Accueil

    Je commence par me présenter (situation familiale, professionnelle, dernière confession…) et je peux dire au prêtre : « Bénissez moi, mon Père, parce que j’ai péché. »

    Avec le prêtre, je fais le signe de la croix

  • Aveu des péchés

    Je reconnais et avoue tous les péchés dont je me souviens ; cela reste un secret inviolable. Je peux interroger le prêtre pour qu’il m’aide à comprendre l’amour infini de Dieu pour moi, et la vérité de mes péchés.

  • Un geste de conversion et de pénitence

    Le prêtre me donne un geste de conversion (pénitence et réparation) afin que je grandisse en sainteté.

  • Contrition

    Je regrette ces péchés, je promets au Seigneur (et j’en prends les moyens) de tout faire pour ne plus l’offenser.

    Je fais Acte de contrition en prononçant :

    « Mon Dieu, j’ai un grand regret de t’avoir offensé, parce que tu es infiniment bon et parce que le péché te déplaît. Je prends la ferme résolution, avec le secours de ta grâce de ne plus t’offenser et de faire pénitence »

    (Le prêtre vous aidera si vous ne le connaissez pas)

  • Absolution

    Le prêtre me donne l’absolution ; tous mes péchés sont pardonnés ! La grâce du pardon m’est donnée.

  • Remercier Dieu.

Petit examen de conscience

(blog : vivre en chrétien)

Voici un examen de conscience, qui peut vous aider à prendre le chemin vers une confession, pour recevoir le Pardon de Dieu.

D’abord invoquer l’Esprit-Saint qui vous donnera ses grâces pour faire la lumière dans votre coeur.

I. Fautes contre Dieu

Peut-être m’arrive-t-il de me révolter contre Dieu, quand cela ne va pas comme je veux… De manquer d’abandon à la Providence : je passe mon temps à m’inquiéter… Je manque d’acceptation de la Volonté de Dieu : je refuse de vivre dans la Foi ce que le Seigneur permet dans ma vie de tous les jours… Manque de Foi : est ce que Dieu s’intéresse à ma vie… ? Doute sur l’amour de Dieu : j’ai l’impression que Dieu ne m’aime pas. Blasphèmes… je n’arrive pas à contrôler ma langue… je suis suffisant  : je n’ai pas besoin de Dieu et des autres dans ma vie ; je peux très bien me débrouiller tout seul. Qu’en est-il de ma pratique religieuse ? Ma vie de prière, qu’en est-il ? Ai-je oublié le Seigneur bien souvent ? M’arrive-t-il encore de faire pénitence ? Ou de jeûner ? Peut-être m’arrive-t-il encore de pratiquer le culte de l’idolâtrie sans trop m’en rendre compte ? Qui a la première place dans ma vie ? Est-ce vraiment Dieu ? Ou encore… l’argent ? Le sexe ? Les sports ? Le travail ? La télé ? Ou autre 

II. Fautes envers mon prochain

M’arrive-t-il de juger les autres ? Et d’être intransigeant envers eux ? Les manquements à la charité, tout le monde en fait que ce soit : En médisance, même si c’est la vérité… En calomnies, en disant des choses fausses ou inventées… En fait, en détruisant la réputation de quelqu’un… Peut-être existe-t-il des rivalités malsaines, des chicanes interminables entre nous ou avec d’autres. Peut-être refusai-je de pardonner aux autres, pour le mal qu’ils m’ont fait… M’arrive-t-il d’être une cause de scandale : un mauvais exemple pour ceux qui me regardent vivre. Peut-être m’arrive-t-il de rougir de ma foi de l’Eglise ? Ai-je honte d’être un témoin auprès de ceux qui m’entourent même si je risque de faire rire de moi… Les injustices : peut-être m’est-il arrivé de prendre ce qui ne m’appartient pas, de ne pas donner mon plein rendement au travail ou encore d’inciter les autres à faire semblant de travailler, à ne pas faire de zèle ? M’arrive-t-il de refuser de rendre service ou de secourir quelqu’un qui est sur ma route ? Est ce que je remplis correctement mes devoirs d’époux ou d’épouse ? Il faut savoir se parler, apprendre à se pardonner, s’entraider dans les moments difficiles, pour les tâches moins agréables… Comme parent : ai-je pu négliger mes obligations envers mes enfants ? Voir à leur donner une bonne éducation scolaire en premier lieu, mais aussi chrétienne ou religieuse… ? Ai-je veillé à leur communiquer les principes fondamentaux de l’Evangile, de l’Eglise ? Ne pas respecter l’autre tel qu’il est : peut-être m’arrive-t-il d’éprouver de la jalousie à l’égard des autres ?

III. Fautes envers moi-même

M’arrive-t-il d’être impatient ? Un rien me fait « grimper aux rideaux ». D’être agressif ? De me mettre en colère : je perds le contrôle de moi-même… De me laisser aller au découragement, voire même verser dans le désespoir : alors, tout m’apparaît noir… j’ai l’impression que tout est fini… Suis-je de mauvaise humeur ? Et ainsi je fais souffrir les autres ? M’arrive-t-il de me détester, alors que le Seigneur nous demande d’aimer son prochain comme soi-même… De refuser de se pardonner à soi-même : « c’est bien trop grave ce que j’ai fait »… J’oublie que Dieu m’aime et qu’il est infiniment miséricordieux. Pourquoi ne pas me pardonner, si Lui, le Seigneur, me pardonne… M’arrive-t-il d’abuser de ma santé : en me couchant à des heures impossibles, sans raison valable, alors que la santé est un don de Dieu. M’abandonner à la boisson, à la drogue : ainsi, je ruine ma santé et je prive souvent mes proches. Puis-je dire que je suis un égoïste : je ne vis que pour moi-même. Egocentrique : je m’arrange pour être le centre d’attraction, je m’organise pour que tout le monde soit à mon service… M’arrive-t-il de mettre ma foi dans les horoscopes, de consulter des voyants, plutôt que de placer ma Foi en Dieu ? De me plaindre (« c’est toujours à moi que ça arrive »)… De faire des critiques négatives. Peut-être m’arrive-t-il de critiquer mon Eglise, le pape, les évêques, les prêtres…

Evangile selon st Luc chapitre 15 versets 11 à 32

Jésus dit encore :  » Un homme avait deux fils. Le plus jeune dit à son père : « Père, donne-moi la part de fortune qui me revient.  » Et le père leur partagea son bien. Peu de jours après, rassemblant tout son avoir, le plus jeune fils partit pour un pays lointain et y dissipa son bien en vivant dans l’inconduite. Quand il eut tout dépensé, une famine sévère survint en cette contrée et il commença à sentir la privation. Il alla se mettre au service d’un des habitants de cette contrée, qui l’envoya dans ses champs garder les cochons. Il aurait bien voulu se remplir le ventre des caroubes que mangeaient les cochons, mais personne ne lui en donnait. Rentrant alors en lui-même, il se dit : « Combien de mercenaires de mon père ont du pain en surabondance, et moi je suis ici à périr de faim ! Je veux partir, aller vers mon père et lui dire : Père j’ai péché contre le Ciel et envers toi ; je ne mérite plus d’être appelé ton fils, traite-moi comme l’un de tes mercenaires. » Il partit donc et s’en alla vers son père. Tandis qu’il était encore loin, son père l’aperçut et fut pris de pitié ; il courut se jeter à son cou et l’embrassa tendrement. Le fils alors lui dit : « Père, j’ai péché contre le Ciel et envers toi, je ne mérite plus d’être appelé ton fils.  » Mais le père dit à ses serviteurs : « Vite, apportez la plus belle robe et l’en revêtez, mettez-lui un anneau au doigt et des chaussures aux pieds. Amenez le veau gras, tuez-le, mangeons et festoyons, car mon fils que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé !  » Et ils se mirent à festoyer. Son fils aîné était aux champs. Quand, à son retour, il fut près de la maison, il entendit de la musique et des danses. Appelant un des serviteurs, il s’enquérait de ce que cela pouvait bien être. Celui-ci lui dit : « C’est ton frère qui est arrivé, et ton père a tué le veau gras, parce qu’il l’a recouvré en bonne santé.  » Il se mit alors en colère, et il refusait d’entrer. Son père sortit l’en prier. Mais il répondit à son père : « Voilà tant d’années que je te sers, sans avoir jamais transgressé un seul de tes ordres, et jamais tu ne m’as donné un chevreau, à moi, pour festoyer avec mes amis ; et puis ton fils que voici revient-il, après avoir dévoré ton bien avec des prostituées, tu fais tuer pour lui le veau gras !  » Mais le père lui dit : « Toi, mon enfant, tu es toujours avec moi, et tout ce qui est à moi est à toi. Mais il fallait bien festoyer et se réjouir, puisque ton frère que voilà était mort et il est revenu à la vie ; il était perdu et il est retrouvé !  »  »

Aide pour faire son examen de conscience en vérité et avec humilité

Chacun est appelé à une histoire sainte avec Dieu.

Seuls, nous ne pouvons avancer ; inlassablement le Seigneur vient nous pardonner et nous guider sur ce chemin de miséricorde.

« Je suis le Seigneur ton Dieu. Tu n’auras pas d’autre Dieu que moi » Ex 20,2

Ma relation à Dieu, quel temps donnons-nous à la prière, à l’adoration ? Quel usage faisons-nous de la confession, de l’Eucharistie ? Mon Baptême me fait il vivre ? Où en est ma vie spirituelle ? Est ce que je prie l’Esprit Saint ? Est- ce que je m’entraine à discerner le bien du mal ? Et L’occultisme ? N’avons-nous pas des idoles ? Est-ce que je nourris ma foi ? Est-ce que je me laisse aimer par Dieu ?

« Tu ne prononceras pas le nom du Seigneur à faux » Ex 20,7

Mon respect de Dieu : comment parlons nous de Dieu ? Sans blasphémer ? Sans l’accuser de tout ce qui va mal ? Est-ce que je recherche d’abord la volonté de Dieu en moi et en toutes choses ? Est-il mon espérance ? Est-ce que j’aime l’Eglise ?

« Souviens-toi du jour du Seigneur pour le sanctifier » Ex 20, 8-10

Y a-t-il pour moi un « jour du Seigneur » ? Et la Messe le dimanche ? Quel temps garder gratuitement pour le Seigneur, la famille, les autres ? Est-ce que je m’associe à la louange et à l’action de grâce de toute l’Eglise ? J’accueille la Parole de Dieu ?

« Honore ton père et ta mère » Ex 20,12

Est-ce que je vis le respect jusqu’au bout, l’obéissance ? Je pardonne à qui m’a blessé ? Et mes devoirs envers mes enfants ? La vie sociale : comment construisons nous la société ? Les critères de mes adhésions politiques et sociales ?

« Tu ne tueras pas » Ex 20,13

Notre culture ne s’enracine plus dans le respect de la vie ; en suis-je complice, coupable, par des silences, de mauvais conseils, des actes ? Et en voiture ? Et le respect de l’autre, de mon corps, de ma santé ? Suis-je artisan de paix ?

« Tu ne commettras pas d’adultère » Ex 20,14

Dans mon couple, suis-je fidèle ? La sexualité nous ouvre-t-elle à l’accueil de la vie, à une paternité (maternité) responsable, ou conduit elle à des pratiques contraires ? Dans mon état de vie, est ce que je rejoins la chasteté du Christ, par mon regard, mes paroles, mes pensées, mes actes ?

« Tu ne voleras pas » Mt 19,18

L’honnêteté peut être coûteuse. Et par rapport à celui qui n’a rien, est-ce que je ne le vole pas en gardant des biens égoïstement ? Les biens et le travail d’autrui, je les respecte ? Jusqu’où suis-je généreux ? Mes impôts ?

« Tu ne témoigneras pas faussement contre ton prochain » Ex 20,16

Suis-je sensible à la beauté de la vérité ? Or, le mensonge c’est de ne pas dire la vérité à celui qui a le droit de la connaître. Nous avons à rester fidèles à la vérité, à la réputation de chacun, à l’honneur des autres. Suis-je médisant, calomniateur ?

« Tu aimeras ton prochain comme toi-même » Mt 22,37

Suis-je témoin de la charité, en parole, en actes, en pensées. Est-ce que je prie pour mes ennemis ? Et les péchés par omission ?

La tradition de l’Eglise distingue 7 grandes façons de succomber à la tentation. On les appelle les péchés capitaux :

  1. l’orgueil, racine de tous péchés
  2. l’avarice, ou le mauvais usage des biens
  3. l’envie, devant le bien ou la personne d’autrui
  4. la colère, emportement violent
  5. l’impureté, façon non juste de vivre le désir, en particulier dans la sexualité
  6. la gourmandise, ou la démesure dans la consommation
  7. la paresse, la tristesse ou le dégoût spirituel entretenu

« Le Bon Dieu est toujours disposé à me recevoir » disait le Saint Curé d’Ars, qui affirmait aussi : « La miséricorde de Dieu est comme un torrent débordé qui emporte tout sur son passage. »

« Je confesse à Dieu tout-puissant, je reconnais devant mes frères, que j’ai péché : en pensée, en parole, par action, et par omission.
Oui, j’ai vraiment péché, c’est pourquoi je supplie la Vierge Marie, les anges et tous les saints, et vous aussi mes frères, de prier pour moi le Seigneur Notre Dieu. »

Ce que dit
le Catéchisme de l’Eglise Catholique

N° 1485  » Le soir de Pâques, le Seigneur Jésus se montra à ses Apôtres et leur dit : ‘Recevez l’Esprit Saint. Ceux à qui vous remettrez les péchés, ils leur seront remis. Ceux à qui vous les retiendrez, ils leur seront retenus’  » (Jn 20, 22-23).

1486 Le pardon des péchés commis après le Baptême est accordé par un sacrement propre appelé sacrement de la conversion, de la confession, de la pénitence ou de la réconciliation.

1487 Qui pèche blesse l’honneur de Dieu et son amour, sa propre dignité d’homme appelé à être fils de Dieu et le bien-être spirituel de l’Église dont chaque chrétien doit être une pierre vivante.

1488 Aux yeux de la foi, aucun mal n’est plus grave que le péché et rien n’a de pires conséquences pour les pécheurs eux-mêmes, pour l’Église et pour le monde entier.

1489 Revenir à la communion avec Dieu après l’avoir perdue par le péché, est un mouvement né de la grâce du Dieu plein de miséricorde et soucieux du salut des hommes. Il faut demander ce don précieux pour soi-même comme pour autrui.

1490 Le mouvement de retour à Dieu, appelé conversion et repentir, implique une douleur et une aversion vis-à-vis des péchés commis, et le propos ferme de ne plus pécher à l’avenir. La conversion touche donc le passé et l’avenir ; elle se nourrit de l’espérance en la miséricorde divine.

1491 Le sacrement de la Pénitence est constitué par l’ensemble des trois actes posés par le pénitent, et par l’absolution du prêtre. Les actes du pénitent sont : le repentir, la confession ou manifestation des péchés au prêtre et le propos d’accomplir la réparation et les œuvres de réparation.

1492 Le repentir (appelé aussi contrition) doit être inspiré par des motifs qui relèvent de la foi. Si le repentir est conçu par amour de charité envers Dieu, on le dit  » parfait  » ; s’il est fondé sur d’autres motifs, on l’appelle  » imparfait « .

1493 Celui qui veut obtenir la réconciliation avec Dieu et avec l’Église, doit confesser au prêtre tous les péchés graves qu’il n’a pas encore confessé et dont il se souvient après avoir examiné soigneusement sa conscience. Sans être en soi nécessaire, la confession des fautes vénielles est néanmoins vivement recommandée par l’Église.

1494 Le confesseur propose au pénitent l’accomplissement de certains actes de  » satisfaction  » ou de  » pénitence « , en vue de réparer le dommage causé par le péché et de rétablir les habitudes propres au disciple du Christ.

1495 Seuls les prêtres qui ont reçu de l’autorité de l’Église la faculté d’absoudre peuvent pardonner les péchés au nom du Christ.

1496 Les effets spirituels du sacrement de Pénitence sont :
– la réconciliation avec Dieu par laquelle le pénitent recouvre la grâce,
– la réconciliation avec l’Église ;
– la remise de la peine éternelle encourue par les péchés mortels ;
– la remise, au moins en partie, des peines temporelles, suites du péché ;
– la paix et la sérénité de la conscience, et la consolation spirituelle ;
– l’accroissement des forces spirituelles pour le combat chrétien.

1497 La confession individuelle et intégrale des péchés graves suivie de l’absolution demeure le seul moyen ordinaire pour la réconciliation avec Dieu et avec l’Église.

1498 Par les indulgences les fidèles peuvent obtenir pour eux-mêmes et aussi pour les âmes du Purgatoire, la rémission des peines temporelles, suites des péchés.

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