Mot de père Benoît – Tous pasteurs ?
La vie chrétienne est une vie de « suiveur », une vie donc de disciple : on suit Quelqu’un, et, ce Quelqu’un, ce n’est pas n’importe qui. C’est le Bon Pasteur, le Vrai Berger !
Suivre Quelqu’un
Celui qui a donné sa vie pour ses brebis, celui qui est UN avec le Père, et dans la main duquel nous sommes absolument en sécurité (Jn 10). Ce Bon Pasteur, c’est, dit l’Apocalypse (Ap 7), l’Agneau qui a véritablement versé son sang, qui nous a tous lavés, purifiés, nettoyés de tous nos péchés.
Cet « Agneau qui se tient au milieu du Trône », c’est ce « Pasteur » qui seul peut nous « conduire aux sources des eaux de la vie ». Donnons vraiment toute notre confiance à ce Pasteur-Agneau : en Lui, douceur et fermeté, victoire assurée, sécurité et compassion.
Donnons-lui aujourd’hui notre coeur et toute notre confiance : « Seigneur Jésus, sois notre Berger et conduis-nous là où nous pourrons trouver une eau pure pour boire et ne jamais nous épuiser ; avec Toi, que nous n’ayons jamais peur. Jésus, j’ai confiance en Toi ».
Pasteurs au nom du Pasteur
Jésus a demandé aux apôtres et à leurs successeurs de conduire, en son nom, le troupeau de l’Eglise. Ce sont bien-sûr les évêques, aidés des prêtres et des diacres. Prions ce dimanche pour eux tous, et demandons des vocations de prêtres et de diacres à Dieu qui appelle. Prions pour les séminaristes de La Castille. Prions pour les prêtres et les diacres que nous avons connus et ceux que nous connaissons. Leur mission est magnifique et compliquée.
Le pape appelle toute l’Eglise à une « conversion pastorale » – et cela commence par les évêques, les prêtres et les diacres. Prions pour cela. Merci de la confiance que vous nous faites, dont nous essayons d’être dignes avec la grâce de Jésus. Pardon pour toutes les fois où nous n’avons pas été assez attentifs à chaque membre du troupeau, surtout les brebis perdues.
Tous pasteurs?
Jésus demande à tous les baptisés d’assumer un rôle pastoral vis-à-vis de leurs frères : dans la famille, par exemple, les parents ont un vrai rôle pastoral ; ils sont les bergers de leurs enfants au nom de Jésus.
Mais tout chrétien qui a des responsabilités joue, au nom de Jésus, un rôle de berger pour ceux qui lui sont confiés (au travail, en paroisse, en association…) : c’est une grande responsabilité à assumer avec joie, courage, prière et humilité.
Mais attention : chaque chrétien peut et doit être le pasteur d’une frère ou d’une soeur. Comment ? En le conduisant à Jésus, le Pasteur par excellence. Chaque baptisé a une mission pour toute la vie : amener des âmes à Jésus. Quelle est la dernière personne que j’ai conduite à Jésus ? Puis-je prier pour elle ce dimanche ? Puis-je la contacter pour savoir comment elle va, si elle persévère ? Et si j’ai l’impression de n’avoir pas pu assumer cette mission, puis-je demander la grâce de le faire ? Je pourrais, par exemple dès cette semaine, dès ce soir, parler de Jésus et de la paroisse à quelqu’un dont je sais, dans la prière, qu’il en a besoin et qu’il pourrait être touché…
Prions vraiment que toute l’humanité soit conduite par le Pasteur Jésus au Ciel qu’il a ouvert pour nous.
Pape François – L’Eglise, mère des vocations
Le quatrième dimanche de Pâques nous présente l’icône du Bon Pasteur qui connaît ses brebis, les appelle, les nourrit et les conduit.
En ce dimanche, depuis plus de 50 ans, nous vivons la Journée mondiale de prière pour les Vocations.
Elle nous rappelle chaque fois l’importance de prier pour que, comme a dit Jésus à ses disciples, « le maître de la moisson envoie des ouvriers pour sa moisson » (Lc 10, 2). Jésus exprime ce commandement dans le contexte d’un envoi missionnaire : il a appelé, outre les douze apôtres, soixante-douze autres disciples et il les envoie deux par deux pour la mission (Lc 10, 1-16). En effet, si l’Église « est par sa nature missionnaire » (…) la vocation chrétienne ne peut que naître à l’intérieur d’une expérience de mission(…) en suscitant en nous le désir et le courage joyeux d’offrir notre vie et de la dépenser pour la cause du Royaume de Dieu.
C’est une journée d’invitation à la réflexion : quand on parle de « vocation », on parle de ce qui touche l’être humain au plus intime de sa liberté. C’est aussi une journée d’invitation à la prière : pour qu’une liberté humaine découvre son chemin, elle a besoin d’être éclairée et stimulée. C’est le rôle du Saint esprit.
Comme je voudrais, au cours du Jubilé extraordinaire de la Miséricorde, que tous les baptisés puissent expérimenter la joie d’appartenir à l’Église ! Puissent-ils redécouvrir que la vocation chrétienne, ainsi que les vocations particulières, naissent au sein du peuple de Dieu et sont des dons de la miséricorde divine. L’Église est la maison de la miséricorde, et constitue le « terreau » où la vocation germe, grandit et porte du fruit.
Prière du pape François pour les vocations
Père de miséricorde,
qui as donné ton Fils pour notre salut
et qui nous soutiens sans cesse par les dons de ton Esprit,
donne-nous des communautés chrétiennes
vivantes, ferventes et joyeuses,
qui soient source de vie fraternelle
et qui suscitent chez les jeunes
le désir de se consacrer à Toi et à l’évangélisation.
Soutiens-les dans leur application
à proposer une catéchèse vocationnelle adéquate
et différents chemins de consécration particulière.
Donne la sagesse pour le nécessaire discernement vocationnel,
afin qu’en tous resplendisse
la grandeur de ton Amour miséricordieux.
Marie, Mère et éducatrice de Jésus,
intercède pour chaque communauté chrétienne,
afin que, rendue féconde par l’Esprit Saint,
elle soit source de vocations authentiques
au service du peuple saint de Dieu.
Du Vatican, le 29 novembre 2015
Publié le 19.04.2016.
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