Les catéchistes missionnaires

A partir d’une disponibilité, à partir d’une interpellation, vous avez répondu : « Je suis prêt.»

Mais vous avez reçu une mission d’Eglise. Dans l’exercice de cette fonction, cette tâche de catéchiste, vous ne l’exercez pas pour votre propre compte.

Chaque catéchiste est envoyé pour communiquer la foi de l’Eglise aux nouvelles générations.


En préalable, 4 conditions pour être catéchiste

1ère condition : Etre témoin.
Il s’agit, non seulement d’énoncer un discours sur Dieu, sur l’Eglise, mais d’abord de porter un témoignage. Il traverse les années et ce que l’enfant retiendra ce n’est pas ce que la catéchiste a dit mais sa manière d’être. Par son attitude, par sa manière d’être, le catéchiste doit rendre compte de ce qu’il veut transmettre.

Témoigner de sa vie, c’est être soi-même saisi par le Christ. Être témoin passe par l’exemplarité de la vie.

Paul VI disait : « Le monde a plus besoin de témoins que de maîtres. » Encore faut-il que les maîtres soient des témoins…

2ème condition : La transmission dans l’Eglise est de l’ordre de la communication de la Grâce de Dieu. C’est l’Esprit Saint qui agit dans le cœur des enfants.

L’action d’être catéchiste est donc une action spirituelle. Ce n’est pas seulement une transmission du savoir. Il est important de se rappeler que notre charge est d’abord une ouvre spirituelle. On peut avoir par exemple dans notre coin prière, les photos de chacun des enfants dont nous sommes responsables.

Par l’Esprit Saint, il se passe quelque chose dans le cœur de l’enfant, une transformation du cœur, qui dépasse l’intelligence.



3ème condition : La tâche de catéchiste est une tâche qu’assume la communauté chrétienne.

Vous représentez la communauté chrétienne dans cette fonction de transmission.

Il revient à toute la communauté chrétienne de communiquer aux nouvelles générations la foi qu’elle célèbre, qu’elle réfléchit. Le catéchiste est mandaté par la communauté, à travers son curé, pour assurer cette fonction éducative.

Un catéchiste qui n’a aucun contact avec sa communauté, qui ne va jamais à la messe, ne peut pas exercer cette tâche ; il ne peut être mandaté pour cette fonction par cette communauté qui l’envoie.

4ème condition : Être équipé pour soi-même.

Cela suppose d’avoir été catéchisé soi-même et de veiller à une formation permanente.

Dans une journée d’un catéchiste, il devrait y avoir :
un temps pour la prière personnelle (20′)
– un temps pour la formation (20’).


Sinon on bégaie les mêmes choses, on répète toujours les choses qu’on a appris il y a des années.


Qu’est-ce que c’est qu’être catéchiste ? (en 10 points comme les 10 doigts)

 »Ceux qui, mus par la grâce, décident de suivre Jésus sont « introduits dans la vie de la foi, de la liturgie et de la charité du Peuple de Dieu. » L’Eglise réalise cette fonction, fondamentalement, par la catéchèse, en lien étroit avec les sacrements de l’initiation, qu’ils aient été reçus ou qu’ils soient encore à recevoir. » (DGC de 1997, n°51)

On est catéchisé pour être initié aux mystères chrétiens. Cette initiation est donnée pour avoir une intelligence éclairée dans son cheminement vers le Christ sous peine de tomber dans le sentimentalisme, le quiétisme, le sectarisme, l’intégrisme. L’Eglise comme Mère doit accompagner l’enfant dans sa vie par la catéchèse.

1) Une dimension de première annonce

La catéchèse fait partie d’un processus d’évangélisation des enfants, de transmission des mystère de la foi.

Avant de transmettre un contenu, il y a d’abord une première annonce. Au Cénacle, la prédication de Pierre aboutit à ce constat : « En entendant cela, ils eurent le cœur transpercé » (Ac 2, 37).

La première annonce a pour objectif d’ouvrir le cœur, sinon le savoir se dépose et glisse comme sur les plumes d’un canard.

Ce travail de première annonce est toujours à faire. Tout au long de sa vie chrétienne, sa vie sacerdotale, épiscopale, tout Chrétien a toujours à entendre l’amour et la miséricorde du Seigneur ; il a toujours un travail de conversion, de transformation à opérer. Souvent, cette première annonce se fait par un témoignage. Les jeunes ont été touchés par telle personne qui a vécu une transformation radicale de vie ou par un film comme  » Des hommes et des dieux  » (découverte de la vie monastique, d’une radicalité de vie, ouverture du cœur).

La première annonce n’est pas prosélytisme, ni main mise sur une personne ; elle s’adresse à la liberté de la personne.

Sainte Bernadette disait : « Je ne suis pas chargée de vous le faire croire, mais je suis chargée de vous le dire. » On croit que dans le cœur de l’enfant, il y a une aspiration au bonheur et que le Christ vient répondre à cette attente.

2) La catéchèse est un acte d’engendrement en vue d’être inséré dans une communauté.

Nul ne devient chrétien tout seul, c’est un acte d’engendrement où il faut prendre conscience de son identité baptismale qui nécessite de vivre ensemble, d’être inséré dans une communauté où je vois vivre des Chrétiens.

C’est toute la force des communautés juives où la foi se vivait ensemble, en famille. Si la foi a pu perdurer pendant les grandes persécutions, c’est par toute une tradition, des rites que les anciens transmettaient…(voir livre du Deutéronome).

La catéchèse n’est pas seulement un espace temps par semaine, mais elle fait entrer dans la vie d’une communauté paroissiale, sa prière, sa louange…

A travers les enfants, il est important de faire des propositions aux parents (école des parents).

3) La catéchèse s’inscrit dans le développement de toute la personne.

La catéchèse vise à rejoindre toute la personne, pas seulement l’intelligence, mais tous les aspects de la personne. Cela passe par la mémorisation, la Parole de Dieu mais ce n’est pas seulement l’intelligence qui doit être catéchisée mais toute la personne.

L’évangélisation est une humanisation : apprendre une manière de se comporter, une manière de vivre éclairée par l’Evangile. Sinon, on arrive à une dichotomie où il y a le Chrétien du dimanche, une heure par semaine et l’autre qui se comporte autrement d’une manière mondaine. C’est un drame de beaucoup de nos contemporains.

La catéchèse vise à rejoindre tous les niveaux de la vie personnelle : prier avec les enfants, jouer (dans le jeu, il y a des règles à respecter, des autres à respecter, il ne faut pas se comporter comme un loup), célébrer, apprendre le sens du temps, le sens du corps, le sens de la sexualité.

Il s’agit de catéchiser tous les aspects de la personne.

4) Quatre piliers spirituels de la catéchèse :
en plus de la prière.

a) la Parole de Dieu

La catéchèse est le lieu où l’on va être en contact avec la Parole de Dieu : « l’Ecriture que lit l’Eglise ».

L’Eglise est le garant d’une certaine lecture de l’Ecriture. Tout catéchiste est invité à faire découvrir la Parole de Dieu, Parole de Vie. Jésus lui-même dans son ministère a fait découvrir l’Ecriture à ses contemporains sous un angle nouveau. La catéchèse est fondée sur l’Ecriture et il nous faut la faire découvrir aux enfants.

Être chrétien, c’est être un familier de l’Ecriture. Quand elle est lue, digérée dans la prière, l’Ecriture donne une nouvelle clairvoyance sur soi-même et sur le monde.

b) la conversion

Ces premières paroles de Jean-Baptiste reprises par Jésus : « Convertissez-vous », nous invitent à changer notre manière d’agir ; elles ont une répercussion au fond du cœur. Le fruit de la Parole de Dieu, c’est la conversion. Etre chrétien, c’est apprendre à se convertir chaque jour.

c) la célébration

Cette Parole de Dieu amène à célébrer le Christ. Cette Parole que j’ai accueillie, qui me transforme, me pousse à me tourner avec d’autres vers le Christ dans un geste d’offrande, de louange, de supplication…à un acte liturgique. Il est important de ritualiser en étant attentif à l’esthétique, à la place du corps, des gestes. Il faut réapprendre l’art de célébrer. La première partie de la célébration eucharistique est bien la célébration de la Parole de Dieu.

d) la vie ecclésiale

C’est-à-dire l’intégration dans une communauté de foi et de service.

5) La catéchèse suppose un savoir.

La catéchèse est la transmission d’un savoir, « une formation organique et systématique de la Foi » (DGC n° 67) : cela nécessite une connaissance du symbole des apôtres, c’est-à-dire l’introduction à la foi de l’Eglise, en soulignant sa cohérence interne telle qu’elle est présentée dans le CEC.

La foi s’exprime par un contenu : on ne peut pas réduire la catéchèse à de l’animation, fut-elle pieuse. Le contenu de la foi n’est pas seulement une prière, une émotion.

Il faut aider les jeunes à entrer dans l’intelligence de la connaissance de ce contenu, donner chair à ce contenu, aider les jeunes à réfléchir.

Cela se fait par un travail de mémorisation, un travail d’intelligibilité, et par toute une pédagogie. La question de la langue est un handicap pour un certain nombre de personnes ; Internet engendre aussi une grande difficulté de concentration. Il faut prendre en compte toutes ces choses-là. Il faut transmettre un contenu et pas seulement une émotion, un sentiment, une ambiance. En 1 heure de rencontre, par semaine, l’enjeu est donc considérable.

6) Faire vivre, entrer dans une expérience spirituelle de disciple.

En 2003, la Conférence des évêques de France dit dans  »Aller au cœur de la foi » :  » la catéchèse n’est pas un contenu de savoirs sur le Christ, c’est une vie en Christ, une vie dans le corps du Christ. »

Comment faire vivre ces savoirs ? Ce n’est pas seulement un travail de l’intelligence ; cela doit prendre notre cœur : apprendre la prière, comment s’adresser à Dieu, comment entrer en intériorité alors que nous sommes sans cesse sollicités à l’extérieur. C’est cette initiation à la vie intérieure avec le Christ, à prendre du temps pour Dieu qui est un apprentissage fondamental et qui marquera le jeune pour toujours.

Faire vivre une expérience spirituelle est une autre composante de l’acte catéchétique.

7) La Parole de Dieu

Les enfants devraient au moins avoir les Evangiles, au mieux avoir accès à la Bible.

On ne distribue pas des Evangiles comme des magazines : savoir ritualiser le don des livres des Evangiles à travers une cérémonie. On y accède petit à petit, on apprend à lire avec les enfants, à expliquer l’Ecriture, à faire en sorte qu’ils puissent la partager avec nous pour qu’ils puissent la prier.

L’accès à l’Ecriture ne doit pas être uniquement cérébral ; c’est se situer en face d’une Parole qui nous façonne : «Le verbe s’est fait chair» (Jn 1, 14).

Il faut l’accès à la Parole sinon, on va faire vivre des expériences spirituelles qui ne sont pas chrétiennes. Dieu nous l’a léguée en son Fils et par elle, nous avons accès au Père.

Quand Jésus catéchise les pèlerins d’Emmaüs, il les fait accéder « à l’intelligence des Ecritures » et les Ecritures éclairent les états d’âme qu’ils ont vécus : « Notre cœur n’était-il pas tout brûlant quand Il nous parlait des Ecritures ? » (Lc 24, 32).

Le cheminement qui est le nôtre, qui est celui des pèlerins d’Emmaüs suppose cette entrée dans les Ecritures et on est beaucoup plus en difficulté, comparativement à d’autres communautés confessantes, comme par exemple les Protestants. Par exemple, on n’a pas toujours des bibles à la maison et d’autre part, les jeunes connaissent peu de choses sur Dieu, ou ce sont des concepts mais ce n’est pas la Parole de Dieu. On a vraiment à s’appuyer beaucoup plus sur la Parole de Dieu dans nos catéchèses.

8) Une catéchèse d’initiation.

Elle doit être une catéchèse d’initiation qui conduit à la vie sacramentelle, à la vie liturgique.

Quand les apôtres sont envoyés en mission, des signes sont donnés à travers lesquels Dieu touche et relève : les aveugles sont guéris, etc.….Dans l’évangélisation, on a accès à des signes qu’il faut décoder non pas comme des gestes magiques mais comme des gestes à travers lesquels Dieu nous parle, Dieu nous relève.

Toute l’économie des sacrements exprime une manière à travers laquelle Dieu vient nous toucher.

Par le Baptême, Il donne la Vie : l’Amour, c’est donner la vie.

La Confirmation : Dieu fait de nous des témoins par la force de l’Esprit.

L’Eucharistie : L’Amour se fait nourriture et rend possible la communion avec le Christ dans une communauté.

Le Mariage souligne l’Amour dans sa dimension de nuptialité.

La Réconciliation : Miséricorde de l’Amour.

Chaque sacrement manifeste une dimension de l’Amour rédempteur qui se manifeste. Le Chrétien utilise toutes ces touches pour bénéficier de la Miséricorde.

Notre catéchèse doit conduire à la vie sacramentelle. Notre exercice doit faire en sorte que ceux que l’on prépare aux sacrements soient évangélisés. Sinon, le risque est d’y aller d’une manière un peu rituelle, un peu magique, voire superstitieuse, sans se rendre compte de l’acte considérable qui s’opère devant nous : c’est le Christ qui nous donne sa vie et nous fait entrer dans une véritable expérience pascale.

Comme les pèlerins d’Emmaüs : après les avoir évangélisés, catéchisés, Jésus les amène à l’Eucharistie.

Notre catéchèse doit avoir pour sommet l’Eucharistie, ‘’source et sommet de la vie chrétienne, source et sommet de l’évangélisation’’. Pour que la célébration eucharistique soit bien célébrée, il faut que les jeunes soient préparés, soient conduits par quelque chose qui va les initier à ce geste, qui va leur faire comprendre le sens de ce geste, son enracinement dans la vie de Jésus.

D’où la place particulière du prêtre dans la catéchèse : il n’est pas normal que, dans une catéchèse, il n’y ait pas à un moment ou à un autre la présence régulière du prêtre, qu’il n’y ait pas de proposition du sacrement de la confession… du baptême ou de la confirmation.

Une chose est de parler de Dieu, une autre est que Dieu se donne à nous.

9) La catéchèse doit avoir pour objectif le développement de la conscience missionnaire des jeunes.

Les enfants deviennent missionnaires auprès de leurs amis et même auprès de leurs parents : ‘’C’est super le caté !’’. On voit de nombreux parents qui sont revenus à l’Eglise parce que leurs enfants ont vécu une expérience spirituelle. Il y a là un enjeu très important car les Chrétiens sont sommés (intérieurement) de témoigner de leur foi dans une monde sécularisé qui a perdu le sens de Dieu et la foi. Si cette conscience missionnaire n’est pas éveillée à la catéchèse, elle aura beaucoup de mal à émerger par la suite.

On peut leur dire qu’il faut parler autour de soi de ce que l’on vit, que l’on est Chrétien, que l’on va à la messe. Ils peuvent emmener leurs amis à une célébration ou à un moment de détente avec d’autres Chrétiens. Les enfants le feront avec un naturel et une spontanéité qui sera beaucoup plus efficace que tous nos discours.

L’acte catéchétique doit conduire à la formation missionnaire des jeunes car l’Eglise est invitée plus qu’hier à énoncer une proposition explicite de la foi.

10) La catéchèse amène à une éthique.

Il y a 50 ans, que l’on soit Chrétien ou non, les valeurs de la société étaient façonnées par le christianisme : respect de la vie, de la personne, respect entre les sexes. Aujourd’hui, il en est autrement.

Être chrétien, c’est avoir une attitude, un comportement qui honorent l’anthropologie (c’est-à-dire la vision de l’homme) chrétienne:

avoir une éthique personnelle, être responsable de sa propre vie.

avoir une éthique sociale, être responsable de la vie des autres.

Cela est d’autant plus important dans une société où des valeurs et des repères sont brouillés. Il faut toujours le faire avec un certain doigté pour parler du respect de la vie dans une famille où la mère a pu subir un ou plusieurs avortements et que l’enfant peut le savoir, pour parler de la communion des personnes dans une familles qui a connu le drame du divorce et dont l’enfant subit les conséquences. Dans la situation des divorcés remariés, on est parfois soit dans une situation où on ne veut pas en parler :  »Dieu est amour » ou au contraire, on assène des vérités qui étranglent les gens. Comment à la fois dire des vérités sans tricher et en même temps, préparer les gens à vivre un chemin pour qu’ils accueillent cette vérité comme un principe de vie et non comme des sanctions mutilantes. Mais les enfants peuvent trouver cela normal. _ Si on ne leur parle pas avec beaucoup de tact et de respect de l’amour humain, de la sexualité et du respect de la vie, si personne ne le leur dit, quelle conscience auront-il plus tard pour ne pas répéter les même gestes ?

Il faut toujours mêler la vérité et la miséricorde : personne d’entre nous ne peut juger son frère, le condamner ; par contre, chacun de nous est redevable de se situer dans la Vérité qu’est le Christ et qu’Il a confiée à son Eglise.

Dans un monde très atomisé, un monde du chacun-pour-soi où, grâce à Internet et au téléphone portable, vous pouvez être au milieu des autres tout en étant complètement captivés ou capturés par un échange personnel. C’est la tentation de l’ubiquité : être là tout en étant ailleurs. C’est aussi la tentation d’être en permanence connecté et donc à la communauté se substitue la connectivité. Il faut faire prendre conscience aux enfants que Dieu nous a fait homme et femme et que donc, je ne peux me suffire à moi-même.

Fondamentalement, j’ai besoin d’un être qui me complète. Cela vaut dans l’ordre sexuel mais dans un ordre plus général. Robinson Crusoé, c’est un mythe car, par définition, je suis un être social, je suis fait pour la communion, pour un échange, pour le dialogue, pour la compassion. Or notre société est blessée dans la relation. C’est le premier péché que l’on retrouve dans la Bible : tentation de vivre dans l’exclusion et l’indifférence ou de vivre dans la domination les uns vis-à-vis des autres.

Comment dans la catéchèse, va-t-on apprendre aux enfants à avoir un comportement sain fait de respect, d’attention à l’autre, de souci du plus faible, du plus fragile ? Cela fait partie de l’acte de transmission.

Voyez, votre tâche est immense, considérable mais c’est la même difficulté que l’on retrouve à tous les niveaux d’éducation. Cela est d’autant plus difficile que, en quelques années, il y a un écart générationnel, un changement de culture, de paradigme dans la manière de concevoir la sexualité, le rapport à l’autorité… Quand il y a un écart d’âge de 60 ans, c’est un défi d’autant plus que les sociologues et les psychologues disent qu’aujourd’hui, chaque10 ans, il y a une nouvelle génération avec une organisation psychique différente.

Il faut affronter ces questions-là concrètement mais il est rassurant de savoir que nous ne sommes pas les seuls confrontés à ce dilemme ; ensuite, nous ne sommes pas payés au résultat et c’est une œuvre spirituelle. Dieu est maître de l’impossible. Il demande simplement notre bonne volonté, notre contribution qui a un prix infini aux yeux de Dieu. Il faut s’appuyer sur des rassemblements comme ceux-ci, même si c’est une dépense de temps et d’argent importante mais il est important de pouvoir se stimuler ensemble car ce n’est pas notre œuvre, c’est celle de l’Eglise.

Il est capital d’avoir une vraie formation en s’appuyant sur les prêtres, même s’ils sont fort occupés. Le cardinal Lustiger me disait :  »Si tu cherches des gens pour t’aider, prends les plus occupés car ce sont les meilleurs. » Nous prenons sur notre nécessaire pour le donner au Seigneur.


« En mon nom, comme évêque, l’Eglise vous remercie du temps passé, de la peine que vous vous donnez, de la fidélité de votre prière, de votre engagement pour donner le meilleur de vous-même, car vous êtes envoyés de la part du Seigneur. »

Publié le 29.11.2010.

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