Aider à trouver la paix de Dieu
Pour accompagner des personnes en fin de vie, ouvrons très grand notre cœur à Jésus, faisons nous tout petit pour lui offrir la première place qui permettra à l’Esprit Saint d’agir, de parler, d’aimer et d’œuvrer y compris dans le silence…
Le Christ qui vit en moi.
Offrons à Jésus chacune des parcelles de notre être afin de faire nôtre les paroles de saint Paul «~ce n’est plus moi qui vit, mais le Christ qui vit en moi~». Accompagner un malade en fin de vie, est totalement déroutant, parce que le malade est mystérieusement libre d’offrir sa vie ou de résister face à la mort. Mais d’une manière plus ultime en fin de vie, on meurt quand on accepte de mourir. Il y a là un mystère d’acquiescement, un denier acte de liberté de la part de l’Homme qui répond à l’appel de Dieu et vient à son rendez vous. Certaines personnes refusent la mort, prolongent des agonies interminables, parce que tout simplement elles ne sont pas prêtes. Elles ont peur de la rencontre. La préparation à la mort est très liée à la préparation de notre âme à un état de paix pour la rencontre avec Dieu. C’est le moment que Dieu a choisi pour nous dire~: «~Viens~» et où nous répondrons très humblement: «~Seigneur me voici, je viens~»…
Accompagner un frère ou une sœur en fin de vie, consiste donc à l’aider pour qu’il trouve la paix de Dieu, progressivement, par l’Amour du Christ qui se donne à travers l’accompagnateur, par la grâce des sacrements qui donnent la paix du Christ.
Dans cette union au Christ crucifié dans la chair du mourant, le don de la vie, l’offrande dans l’Amour, de cette souffrance métaphysique que représente le fait de perdre son corps, la grande nudité de la mort, de quitter ce monde sensible pour aller vers Dieu, cela nul ne doit le ravir au malade~; car c’est là sa dernière dignité de personne humaine en ce monde, «~où nul ne vit pour soi-même et nul ne meurt pour soi-même~». Dans notre péché comme dans notre sainteté, nous sommes en communion invisible mais extrêmement réelle avec tous les hommes sans exception.
Les plus petits, les pauvres et les plus faibles, sont les piliers de soutien de l’Église et du monde. La vie n’est pas la salle d’attente de la mort mais la mort est la salle d’accouchement de la vie~!
Diacre Martial Codou, article issu des archives du bulletin Vers la Lumière n°9
Publié le 10.01.2012.
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