Prêtre pour le diocèse de Fréjus-Toulon ?
“Là où est l’évêque là est l’Eglise” disait saint Ignace d’Antioche… Il s’agit donc, pour qui pressent l’appel à être prêtre, de s’engager avec d’autres autour d’un évêque pour être envoyé en mission par lui.
Les raisons pour choisir de s’intégrer dans tel collège de prêtres ou dans tel diocèse peuvent être diverses : désirer servir là où la Providence nous a fait naître ou s’attacher aux liens personnels créés avec un autre diocèse par les études ou bien par l’histoire de notre vocation.
Toute vocation sacerdotale porte en elle, comme en germe, une vue large sur les besoins de l’Eglise universelle.
Le concile Vatican II précise que chaque prêtre doit avoir le souci de toute l’Eglise, souci porté dans sa prière bien sûr, mais qui peut aussi se traduire par un départ, un envoi.
Quitte ton pays, ta parenté et la maison de ton père, pour le pays que je t’indiquerai. (Genèse 12)
Un diocèse ouvert sur la mission peut être alors un lieu qui nous attire. En son sein peuvent se développer des fraternités sacerdotales au service du diocèse, mais aussi d’autres lieux où la mission est particulièrement urgente.
Monseigneur Dominique Rey, sans doute à cause de sa propre histoire et des contacts noués avec bien des fondateurs de communautés nouvelles, est un évêque qui a incontestablement donné un accent missionnaire à son diocèse.
Ainsi tout jeune désirant devenir prêtre diocésain avec un vrai zèle apostolique y trouvera sa place, ainsi que des “fraternités sacerdotales” appelées à servir ici et ailleurs selon les appels de l’Eglise :
– La fraternité missionnaire “Notre-Dame de la Mission”,
– La société de la Miséricorde Divine,
– L’oratoire de saint Philippe Néri,
– Le chemin néo-catéchuménal,
– Points-cœur,
– Shalom,
– Missionnaires du Saint-Sacrement,
– Petits frères de l’Eucharistie,
– Eucharistein.
Mgr Joseph Madec, en son temps, avait déjà appelé la communauté Saint-Martin et d’autres encore.
La simple énumération de ces communautés souligne aussi la capacité d’un diocèse à faire collaborer différentes sensibilités au service de la même mission. C’est ce que Jean-Paul II appelle la “spiritualité de communion”.
Certaines sont nées du renouveau charismatique, l’une provient des milieux traditionnels privilégiant la forme extraordinaire du rite romain, d’autres encore proviennent de ces nouveaux mouvements apparus après le concile Vatican II.
Ainsi les prêtres issus du diocèse et ceux qui y sont attirés, formés ensemble au séminaire de La Castille dans la fidélité au Magistère et une spiritualité exigeante, oeuvrent à la même tâche missionnaire : l’annonce de Jésus Christ seul Sauveur.
Publié le 08.05.2008.
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