Situé au pied des Maures entre Toulon et Hyères, le château daté du XVIIIe siècle offre aux visiteurs un décor provençal unique. Avec plus d’une centaine d’hectares de vignes, d’oliviers, de figuiers, ainsi que de forêt, La Castille est pour certains un lieu de promenade et de détente sportive, alors que pour d’autres, c’est un lieu de formation et de discernement. Cette année, le domaine s’apprête d’ailleurs à vivre le centenaire d’un événement qui a changé sa vocation et lui a offert une nouvelle réalité : l’installation du séminaire et sa première rentrée. Revivons l’histoire…
De mains en mains
Située au confluent de deux cours d’eau, La Castille est reconnue comme un lieu remarquable et sa dénomination apparaît pour la première fois dans des écrits datant du XVIe siècle, pour nommer l’une des deux bastides appartenant aux Forbin, puissante famille locale. En 1716, ces seigneurs de Solliès vendent le domaine à un certain Pierre Jean, de Marseille, qui le cédera à son tour au Sieur de Selle, Conseiller du Roi et Trésorier général de la Marine à Toulon. Sa famille conservera alors la propriété pendant un siècle avant que la famille Aubert ne l’acquière et la fasse prospérer en accentuant son orientation viticole.
En 1921, à la suite du décès de leur dernier enfant âgé de 28 ans, Frédéric et Berthe Aubert de La Castille se tournent vers Mgr Guillibert pour réaliser le voeu du défunt de consacrer le domaine à une oeuvre pieuse. Alors que l’évêque de Fréjus-Toulon réfléchit au projet, Frédéric Aubert meurt subitement le 2 février 1922. Sa veuve, Berthe, poursuit alors l’engagement pris avec son mari et se rapproche à nouveau de Mgr Guillibert pour faire naître à La Castille une oeuvre au service de Dieu. Le 8 septembre 1922, l’évêque annonce au diocèse l’installation du Grand Séminaire à La Castille. La première rentrée a lieu le 16 octobre de la même année.
Cent ans d’histoire
Le Séminaire de la Castille continua son développement jusqu’en 1968. Malheureusement, avec notamment une chute généralisée des vocations, il fut fermé en 1969. Les séminaristes furent alors envoyés au séminaire interdiocésain d’Avignon, et c’est seulement avec la nomination de Mgr Joseph Madec en 1983 que le séminaire varois put renaître de ses cendres. À la surprise générale et à contre-courant des positions des évêques de France, il déclara peu après son installation au siège de Fréjus-Toulon : « Je crois en l’avenir des vocations sacerdotales et religieuses, parce que je crois en l’Église et au Seigneur de l’Église ». C’est ainsi que le séminaire rouvrit, avec au départ la création d’une année propédeutique, avant que ne s’ajoutent successivement les autres années de formation.
Depuis le début des années 2000, Mgr Dominique Rey, actuel évêque de Fréjus-Toulon, a repris cette oeuvre aujourd’hui centenaire, pour la poursuivre et la faire perdurer. En plus du séminaire, le château de la Castille abrite désormais les archives, l’institut de formation pastorale, la bibliothèque diocésaine ainsi que d’autres services diocésains et associations attachées à la diaconie.
écrit par Maxime BENTZ
PARTAGER CET ARTICLE
Suivez-nous
CATÉGORIES
ARTICLES RÉCENTS
ÉVÉNEMENTS À VENIR
Rappel: SAINTE-MARIE-MADELEINE : depuis le dimanche 24 avril 2022 la messe dominicale de 09h00 est désormais célébrée à Notre-Dame vu la très faible participation à cette messe à Ste-Marie-Madeleine A la une sur le site paroissial suivez au jour le jour l’évolution de l’activité paroissiale pour la quinzaine à venir www.ndroutes.fr/decouvrez/publications-paroissiales NDR – Feuille de […]
ADORATION ET CHAPELET CHAQUE VENDREDI de 9h à 12h et 15h à 18h Inscrivez-vous à la Paroisse pour assurer un temps d’adoration 06 22 99 52 81 – 04 94 89 55 45 ________ -> inscrivez-vous à la paroisse pour assurer une heure d’adoration. Infos: 06 22 99 […]
Un chapelet sera dit du mardi au samedi à 11h à l’église St Jean Bosco. Il sera assuré par les permanents qui accueilleront volontiers ceux qui viendront se joindre à eux.
« A trois heures, implore ma miséricorde » (Jésus à sainte Faustine) Jésus a demandé à soeur Faustine de méditer sa Passion à l’heure de sa mort, à 15 heures. C’est pourquoi chaque vendredi à 15h, les Missionnaires de la miséricorde adorent le Saint-Sacrement et récitent le chapelet de la divine miséricorde à l’église Saint François de […]