Prière du Père Sertilanges
La famille ne se détruit pas,
Elle se transforme.
Une part d’elle va dans l’invisible.
On croit que la mort est une absence
Quand elle est une présence discrète.
On croit qu’elle crée une infinie distance
Alors qu’elle supprime toute distance
En ramenant à l’esprit ce qui se localisait dans la chair.
Plus il y a d’êtres qui ont quitté le foyer,
Plus les survivants ont d’attaches célestes.
Le ciel n’est plus peuplé d’anges,
De saints inconnus et du Dieu mystérieux :
Il devient familier.
C’est la maison de la famille,
En son étage supérieur si je puis dire ;
Et du haut en bas,
Le souvenir, le secours, les appels
Se répondent.
Publié le 05.03.2012.
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