Mot du père Benoît – Les 7 joies du Carême
Si la joie est la caractéristique du temps de Pâques, il ne faudrait pas croire que la tristesse caractérise le Carême. La pénitence, oui, mais pas la tristesse.
“Ne prenez pas un air abattu“, demande Jésus à ses disciples (Mt 6,16). Il y a une joie douce et humble, qui se niche au coeur de notre souffrance, de nos découragements, de nos chutes et de nos péchés : la joie de se savoir définitivement aimés.
1ère joie : la conversion
C’est une vraie joie de savoir que l’on n’est encore en chemin. Nous ne sommes pas encore totalement arrivés, nous ne sommes pas totalement chrétiens. J’ai encore des choses à évangéliser en moi, et c’est très rassurant. Plutôt que de me morfondre de ne pas parvenir à “être parfait comme le Père céleste parfait”, réjouissons-nous de donner l’occasion à ce Père de nous aimer, de nous aider, et de nous transformer… Jusqu’au jour du face à face ! Seigneur donne-moi la joie du pèlerin !
2ème joie : la libération
Le carême, c’est une chance pour nous libérer des addictions. Addiction au jeu, à l’alcool, à la télévision, aux nouvelles, aux actualités (qui passent inexorablement) ; addictions à la parole et au bruit ; addictions à internet et aux mails ; addiction à tant de choses. Se dépouiller, cela fait tellement de bien. De quoi dois-je me dépouiller cette année ? A quoi suis-je trop attaché ?
3ème joie : le don
Libéré de mes addictions, je peux donner ce que j’économise : de l’argent, bien-sûr, mais encore plus précieux – mon temps. Donner aux mouvements caritatifs et/ou l’école palestinienne de Beit Sahour que nous parrainons. Donner du temps pour la mission, pour la semaine Portes Ouvertes. Donner du temps à tout ce que je repousse de faire : telle visite, telle lettre, telle démarche… A quoi, à qui vais-je donner du temps ?
4ème joie : la prière
Voilà un beau lieu d’investissement de mon temps, et qui donne beaucoup de joie. Je n’ai jamais le temps de prier. Disons : je ne prends pas le temps de prier assez. Quel moment de ma semaine, de ma journée vais-je consacrer à Dieu ? Cette semaine une paroissienne m’écrivait : “je me lève désormais à 5h30 pour pouvoir lire toutes cette belle littérature biblique que vous m’avez conseillée !”
5ème joie : la gratuité
La joie de perdre du temps pour les autres et pour Dieu, voilà le secret de la gratuité. Je ne suis plus dans le calcul, le donnant-donnant, mais dans la gratuité. “Que puis-je faire pour te rendre service ?” disait une paroissienne à une autre. Sans rien attendre de retour. Par joie d’aimer.
6ème joie : la mission
Le grand moment de notre carême sera la semaine missionnaire “Portes Ouvertes”. La mission commence dès maintenant, en invitant. Je vous invite à inviter : des gens aux spectacles, aux conférences, à la messe finale… Invitez votre médecin le samedi 5 avril à 17h (conférence sur le soin) ; invitez les enseignants et amoureux des lettres le mardi 1er à 18h30 (soirée littéraire) ; invitez les parents d’ados le mardi 1er avril à 20h30 (sur les addictions)… Invitez sans vous lasser !
7ème joie : Dieu
Ce temps de désert et de libération intérieure nous fait goûter la joie de Dieu. La joie de lui appartenir. La joie de n’avoir que Lui comme trésor et réconfort. Réjouissons-nous d’avance et déjà de la Résurrection, de la victoire du Christ sur la mort, le péché, la tristesse, l’égocentrisme, les addictions, le manque de prière, le calcul, la peur d’évangéliser.
Semaine Portes Ouvertes
Faites du bruit sur l’évènement.
Invitez vos connaissances à participer, accompagnez-les, encouragez-les. Surtout à prendre rapidement les places pour le Gospel (samedi 29 mars) et la Comédie musicale Jonas (vendredi 4 avril).
Pour Jonas, deux possibilités :
– vendredi 4 avril, 600 places sont vendues à l’office du Tourisme : il faut absolument les vendre ! Venez avec vos amis !
– jeudi 3 avril, une séance off, 300 places sont vendues au même prix à l’accueil de St Louis, et 300 sont réservées pour les personnes précaires et les officiels. Si vous venez seuls, préférez cette soirée. Si vous venez avec des amis, proposez-leur plutôt le vendredi soir.
Réservez et faites vite réserver !
Message de l’école grecque-catholique
de Beit Sahour pour le carême
Au nom de l’école et de tous ses représentants, nous voudrions vous exprimer notre sincère gratitude pour votre engagement auprès de nous et de notre mission.
Notre école est l’une des écoles grecques catholiques patriarcales de Palestine. Elle se situe à Beit Sahour qui est l’une des seules villes palestiniennes à 75% chrétienne.
Le but de l’école, qui existe depuis 1966, est de préserver et de renforcer la présence chrétienne en Terre Sainte, en encourageant les talents et en soutenant l’éducation.
Ainsi l’école du patriarcat grec catholique participe-t-elle au développement de la communauté locale. Nous préparons les étudiants à s’adapter à une société mouvante et aussi à comprendre que le monde dans lequel ils peuvent réussir doit devenir plus juste.
Nous les aidons à développer leurs dons et leurs compétences, essentiels pour leur succès et leur futur poste de direction.
Nous les dirigeons également vers des connaissances pratiques et théoriques qui les aident à mieux comprendre le monde dans lequel ils vivent, ce qui leur permettra d’améliorer les conditions de vie au niveau local, et au-delà.
Notre école comprend 600 élèves âgés de 3 à 18 ans. 126 d’entre eux sont en maternelle. L’école maternelle, en comptant le secrétariat, les instituteurs et les autres employés, totalise 64 personnes.
En ce qui la concerne, nous avons reçu une contribution très généreuse qui a permis son agrandissement. : un nouveau bâtiment qui sera terminé durant l’été 2014 et qui permettra d’accueillir plus d’élèves.
Nous avons aussi un projet urgent : le développement d’une salle de classe polyvalente afin d’offrir différentes expériences éducatives. Cela implique de nouveaux outils et structures nécessaires à l’éducation de nos enfants (à suivre…)
Publié le 08.03.2014.
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