Mot du père Benoît – Août marial
En août, Marie est fêtée le 15 pour son Assomption et le 22 pour son
couronnement au Ciel. L’Assomption est la fête principale du sanctuaire de Notre-Dame de Consolation. Depuis des siècles, les Hyérois montent sur la colline de Costebelle le 14 août au soir. Pourquoi un tel culte marial ?
Se réjouir avec Marie
Pour se réjouir avec
celle qui le mieux et le plus profondément a suivi Jésus. Nous la fêtons parce que
nous voulons qu’elle prie pour nous, nous voulons lui ressembler, nous voulons la
rejoindre. Qu’elle prie pour nous comme elle l’a fait à Cana, où elle a demandé à
Jésus de faire un miracle pour des jeunes qui se mariaient et n’avaient plus de
joie (Jean 2). Nous avons tant de besoins, tant de choses à demander au Ciel :
présentons-les à Marie qui les présentera avec nous à Jésus. Jésus aime cela. J’aime
lui confier tout ce que je fais.
Lui ressembler
Nous voudrions lui ressembler, être comme elle lorsqu’elle a accepté
que Dieu entre dans sa vie, lors de l’Annonciation (Lc 2). Elle a reçu Jésus,
l’a suivi toute sa vie jusqu’à la croix. Comme elle, nous aimerions rester près de
Jésus, ne jamais le lâcher, ne jamais le quitter. Les chrétiens proches de Marie
sont toujours plus proches de Jésus. J’aime demander d’avoir sa douceur, sa patience,
sa paix et sa joie.
La rejoindre
Nous voudrions la rejoindre : “Au ciel, au ciel, au ciel, j’irai la voir
un jour…” Nous sommes tous candidats pour le Ciel. Notre destinée est l’éternité.
Notre passage sur terre a pour but le Ciel, la vie pour toujours avec Dieu. Aimer
Marie, c’est ne plus craindre la mort, et c’est avoir un plus grand désir du Ciel.
Nous pouvons être tristes de perdre des êtres chers, c’est certain. Mais nous pouvons
également être dans la joie de pouvoir les rejoindre un jour, avec Marie, en
Dieu.
Totus tuus – « A Jésus par Marie »
« Au cours de son histoire, le Peuple de Dieu a fait l’expérience de ce don fait par Jésus
crucifié: le don de sa Mère. La Très Sainte Vierge est véritablement notre Mère, qui
nous accompagne dans notre pèlerinage de foi, d’espérance et de charité vers l’union
toujours plus intense avec le Christ, l’unique sauveur et médiateur du salut. »
Saint Jean-Paul II
Je suis tout à toi Marie, Vierge Sainte.
Tout ce que j’ai est tien, Marie, Vierge Pure.
Sois mon guide en tout, Marie, notre Mère.
Ce qu”en dit le pape François dans Evangelii gaudium – Avec l’Esprit Saint, il y a toujours Marie au milieu du peuple
Marie est celle qui sait transformer une grotte pour des animaux en maison de Jésus, avec de pauvres langes et une montagne de tendresse. Elle est la petite servante du Père qui tressaille de joie dans la louange. Elle est l’amie toujours attentive pour que le vin ne manque pas dans notre vie. Elle est celle dont le coeur est transpercé par la lance, qui comprend toutes les peines.
Comme Mère de tous, elle est signe d’espérance pour les peuples qui souffrent les douleurs de l’enfantement jusqu’à ce que naisse la justice.
Elle est la missionnaire qui se fait proche de nous pour nous accompagner dans la vie, ouvrant nos coeurs à la foi avec affection maternelle.
Comme une vraie mère, elle marche avec nous, lutte avec nous, et répand sans cesse la proximité de l’amour de Dieu. […] Elle est la femme de foi, qui vit et marche dans la foi, et « son pèlerinage de foi exceptionnel représente une référence constante pour l’Église ».
Elle s’est laissé conduire par l’Esprit, dans un itinéraire de foi, vers un destin de service et de fécondité. […] Chaque fois que nous regardons Marie nous voulons croire en la force révolutionnaire de la tendresse et de l’affection. En elle, nous voyons que l’humilité et la tendresse ne sont pas les vertus des faibles, mais des forts, qui n’ont pas besoin de maltraiter les autres pour se sentir importants.
En la regardant, nous découvrons que celle qui louait Dieu parce qu’« il a renversé les potentats de leurs trônes » et « a renvoyé les riches les mains vides » (Lc 1, 52.53) est la même qui nous donne de la chaleur maternelle dans notre quête de justice.
C’est aussi elle qui « conservait avec soi toutes ces choses, les méditant en son coeur » (Lc 2, 19). Marie sait reconnaître les empreintes de l’Esprit de Dieu aussi bien dans les grands événements que dans ceux qui apparaissent imperceptibles. […]
Nous la supplions afin que, par sa prière maternelle, elle nous aide pour que l’Église devienne une maison pour beaucoup, une mère pour tous les peuples, et rende possible la naissance d’un monde nouveau. C’est le Ressuscité qui nous dit, avec une force qui nous comble d’une immense confiance et d’une espérance très ferme : « Voici, je fais l’univers nouveau » (Ap 21, 5).
Avec Marie, avançons avec confiance vers cette promesse.
Pape François
Publié le 24.07.2014.
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