Les vierges, ermites et veuves dans l’Eglise
Depuis le concile Vatican II, les formes primitives de vie consacrée sont remises à l’honneur. Elles sont caractérisées par une consécration solennelle conférée à une personne ne vivant pas en communauté. Il s’agit de vocations personnelles, publiques et définitives au service de l’Eglise.
L’ordre des vierges, les ermites, les veuves
7. C’est un motif de joie et d’espérance que de voir à notre époque le retour de l’antique ordre des vierges, dont nous avons trace dans les communautés chrétiennes depuis les temps apostoliques. Les vierges consacrées par l’évêque diocésain entrent dans une relation étroite avec l’Église et elles se mettent à son service, tout en restant dans le monde. Seules ou associées, elles constituent une image eschatologique de l’épouse céleste et de la vie future, dans laquelle l’Eglise vivra finalement en plénitude l’amour pour le Christ son Époux.
Les ermites, hommes et femmes, appartenant à des ordres anciens ou à des instituts nouveaux, ou encore en dépendance directe de l’évêque, témoignent de la fugacité du temps présent par leur séparation intérieure et extérieure du monde ; ils attestent par le jeûne et la prière que l’homme ne vit pas seulement de pain, mais de la Parole de Dieu (cf. Mt 4,4). Cette vie « au désert » est une invitation pour leurs semblables et pour la communauté ecclésiale elle-même à ne jamais perdre de vue la vocation suprême, qui est de demeurer toujours avec le Seigneur.
On assiste aujourd’hui au retour de la consécration des veuves, connue depuis les temps apostoliques (cf. 1 Tm 5,5.9-10; 1 Co 7,8), ainsi que de celle des veufs. Par leur vœu de chasteté perpétuelle pour le Royaume de Dieu, ces personnes se consacrent dans leur condition pour se donner à la prière et au service de l’Eglise.
Publié le 16.10.2008.
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