Les formations Chalucet de la catéchèse

Le mardi 4 mars s’est déroulée la matinée de formation Chalucet sur le combat spirituel, donnée par le service diocésain de la catéchèse. Ces ateliers pédagogiques pour les catéchistes ont lieu une fois par mois à Toulon, ainsi qu’en visio, et portent sur différents thèmes tels que « parler des saints », « le Notre père », « annoncer le cœur de la foi ».

Les participants ont pu vivre « un temps de prière, d’enseignement, entrecoupé de questions afin d’éclaircir ce qui était dit. Les personnes se sont exprimées librement et ont pris volontiers des notes ainsi que la parole », explique sœur Véronique Domini, membre du service diocésain de la catéchèse.

Le message à retenir de cet enseignement est que « tout chrétien est appelé à mener le combat spirituel du fait de sa nature blessée par le péché originel qui a laissé de lourdes conséquences, même après le baptême. Comme le dit saint Paul, nous devons accepter d’être des combattants et de prendre les armes toute notre vie. Si nous voulons la paix intérieure, il nous faut accepter de lutter. Cette lutte s’intensifie pendant le temps du carême car nous entrons dans le combat avec Jésus », poursuit sœur Véronique.

Les formations Chalucet s’appuient sur des textes et ouvrages de référence. « Pour ce temps de formation sur le combat spirituel, je me suis référée au Catéchisme de l’Église Catholique, surtout pour tout ce qui concerne le péché originel et ses conséquences. J’ai pris aussi comme ouvrage de référence le livre du père Joël Guibert sur le combat spirituel. Ainsi, depuis le péché originel, un déséquilibre s’est introduit partout et notre nature humaine est profondément blessée. Il s’ensuit que nous n’avons plus la paix intérieure et qu’il nous faut mener un dur combat pour la retrouver et arriver à un équilibre intérieur. C’est ce qu’on appelle le combat spirituel. Pour mener à bien ce combat, il faut connaître les ennemis et voir quelles sont les armes que nous devons employer pour les combattre. Je cite pour cela un passage du livre du père Guibert : « Selon la tradition biblique et spirituelle, trois influences mauvaises agissent à la racine de la tentation et interagissent même les unes avec les autres : le diable, le monde et la chair. Saint Jean de la croix enseigne : « le monde est l’ennemi le plus faible ; le démon est plus difficile à découvrir, et la chair est la plus opiniâtre de tous et ses assauts durent tant que le vieil homme subsiste. ». J’oserai dire que le plus grand ennemi contre lequel nous avons à combattre, c’est nous-mêmes dont Satan connaît toutes les failles. Pour bien mener ce combat, apprenons à connaître les ruses de Satan et cherchons à nous connaître nous-mêmes pour ne pas nous laisser piéger. Il faut demander la grâce de s’accepter tels que Dieu nous a faits. Ne partons jamais seul dans ce combat car nous n’avons pas les grâces pour nous-mêmes. D’où l’importance de recevoir régulièrement le sacrement de pénitence et aussi d’avoir un guide spirituel », conclut-elle.

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