La messe des cendres dans le Var

Le mercredi 5 mars a eu lieu la messe des cendres dans toutes les paroisses de notre Diocèse, marquant ainsi le début du carême.

Cette année, l’affluence de personnes venues assister à la messe a été très importante dans le Var. Pour la paroisse de la cathédrale de Toulon par exemple, trois messes ont été célébrées pour l’entrée en carême : une à Saint-Louis à 8h30, présidée par le père Jean-Michel Tour, et deux à la Cathédrale de Toulon.

« Le midi, une foule conséquente était présente. L’ambiance était à la sobriété et au recueillement. Nous étions tous rassemblés et habités par un esprit de prière pour répondre avec sérieux à l’appel de l’Évangile. Après l’homélie, les fidèles se sont avancés un à un pour recevoir les cendres, signe du désir et de la volonté de laisser derrière soi le « vieux » pour repartir vers le « nouveau » dans le Christ. J’ai été impressionné par le flot prolongé de personnes qui se sont avancées pour recevoir l’imposition des cendres.

La Parole de Dieu était au cœur de la liturgie et il était difficile de ne pas être touché par la puissance de l’appel à la conversion que nous lance le Christ pour entrer en relation avec le Père : « Et ton Père qui voit dans le secret te le rendra » (Mt, 6, 6).

En tant qu’êtres spirituels, nous vivons de reconnaissance, et cette reconnaissance est fondamentalement celle du Père. Une grande partie de notre malheur et de nos égarements viennent du fait que nous cherchons cette reconnaissance ailleurs. Les lieux de reconnaissance et d’amour quotidiens sont bons lorsqu’ils viennent des mains du Père. Si au contraire, on oublie la véritable source qui nous anime, on bâtit alors notre maison sur du sable. Sans Lui, tout n’est que poussière, avec Lui et dans son regard, tout est grâce », explique le père Kévin Cassidy.

S’en est suivie, une messe à 18h, présidée par le père Charles Mallard qui nous confie avoir été « frappé par l’atmosphère de recueillement et par le nombre impressionnant de personnes qui venaient manifestement pour la première fois. L’appel de l’apôtre « au nom du Christ, laissez-vous réconcilier avec Dieu », fait écho à la parole confiée au prophète Joël « revenez à moi de tout votre cœur » qui résonnera pendant 40 jours. Car le carême n’est pas d’abord un exercice religieux, une case à cocher pour être un bon chrétien. C’est d’abord un temps favorable, un temps de grâce pour progresser dans notre relation à Dieu. […] Voici maintenant le moment favorable, voici maintenant le jour du salut. Convertissons-nous et faisons confiance à l’Évangile : le Seigneur attend que nous le rejoignions dans la prière ; lâchons ce à quoi nous nous agrippons pour accueillir le don de Dieu ; ouvrons nos cœurs aux dimensions du cœur de Dieu. Mettons-nous en marche pour être pèlerins d’espérance. »

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