Il y a deux cents ans naissait Margherita Sarto.
Le 10 mai 1813, à Vedelago, naissait Margherita Sanson, la “Mamma” tant aimée de son fils Giuseppe, futur pape saint Pie X.
C’est le 10 mai 1813 que nacquit à Vedelago, dans la province de Trévise, en Vénétie, Margherita Sanson, mère du futur pape saint Pie X.
Vedelago est une commune limitrophe de Riese (aujourd’hui Riese – Pio X), où elle s’installa après son mariage en 1833 avec Gianbattista Sarto, qui y exerçait la charge de cursore (garçon de courses, facteur, appariteur …) municipal.
Margherita était couturière (sarta en italien); ce métier lui fut bien utile après la mort de son mari en 1852 car il lui procura des revenus suffisants, bien que très maigres, pour continuer à vivre à Riese sans que son fils Giuseppe, qui était entré au grand séminaire en 1850, ne remette en cause sa vocation sacerdotale pour pouvoir la prendre en charge. Ici, la volonté et le discernement d’une mère ont préservé la destinée que la Providence donnait à un futur pape et futur saint de l’Eglise.
Tous les historiens reconnaissent aujourd’hui ce dont avaient déjà témoigné Pie X et les membres de sa famille. Margherita Sarto eut une importance fondamentale pour la vocation sacerdotale de son fils, que ce soit par son influence de maman, sa détermination dans le cadre familiale et les relations paroissiales locales, ou dans sa prière et ses demandes d’intercession à la Madonna (Sainte Vierge).
Saint Pie X lui en rendit toujours témoignage, et l’extrême affection qui les unissait comportait certainement une grande part de l’amour divin.
Après son ordination sacerdotale, Giuseppe Sarto ne revint à Riese qu’en peu d’occasions, mais il gardait un contact épistolaire étroit avec sa mère, qui ne savait ni lire ni écrire, par l’intermédiaire de sa famille restée sur place.
Tout jeune évêque, avant de gagner son siège à Mantoue, il s’était arrêté à Riese et eut avec sa mère un tendre entretien pour lui montrer pour la première fois ses attributs épiscopaux. En regardant son anneau épiscopal, anneau d’or où était enchâssé une belle améthyste, Mamma Margherita lui montra en retour l’alliance en fer blanc de son mariage avec Gianbattista, en disant “Sans celle-ci, rien n’aurait été possible !”
Sa dernière visite à sa mère eut lieu en 1894; désigné au siège de Venise, il venait d’être créé cardinal par le pape Léon XIII, mais il n’était pas encore installé et conservait sa charge d’évêque de Mantoue.
Pour Mamma Margherita, il s’habilla avec la plus belle tenue qu’un cardinal puisse porter, la soutane pourpre et la grande cape à queue longue, lui à qui il arrivait encore de sortir avec sa vieille soutane noire de curé de Tombolo.
Margherita Sarto Sanson s’éteignit quelques semaines plus tard. Elle avait donné au monde deux garçons et six filles, et à Dieu un grand homme, prêtre et pape, et un grand saint.
Très tôt sa mémoire fut honorée par les institutions locales, notamment à Riese. Elle laissait le souvenir d’une femme d’un grand réalisme et d’une grande foi, illuminée par le rapport affectueux avec son fils illustre.
Sources : Fondation Giuseppe Sarto (http://www.fondazionegiuseppesarto.it/files/Pio-X_Un-Papa-Veneto_01a32prot.pdf
et https://www.facebook.com/FondazioneGiuseppeSartoSanPioX); documentation personnelle.
Publié le 12.05.2013.
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