Face à un report massif des communions et des mariages, à Draguignan, l’Église s’organise
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Le père Dieudonné Massoma évoque l’organisation des communions fin novembre et l’importance de respecter les consignes sanitaires à l’intérieur des édifices religieux.
Alors qu’un conseil de défense sanitaire s’est réuni, mardi, pour envisager des mesures de durcissement du couvre-feu ou un reconfinement afin de faire baisser la circulation du virus, le père Dieudonné Massoma évoque l’avenir et les prochains rendez-vous comme les communions reportées en mai dernier et attendues le 28 novembre prochain.
Comment envisagez-vous les prochaines semaines ?
L’Église épouse totalement les mesures prises. Elle ne saurait être en dehors. Il faut distinguer les mesures factuelles mises en place : port obligatoire du masque, nettoyage des mains, distanciation physique.
Et celles constitutives: l’église a connu des crises avant celle d’aujourd’hui. Il y a d’abord un message de prévoyance, d’apaisement et de résilience. Il faut renforcer l’espérance et se projeter sur l’avenir. Instaurer la confiance et l’espoir pour contrer la peur.
Comment préparez-vous les communions prévues dans un mois ?
Pour l’instant, il y a des scenarii que nous pouvons mettre en place. Nous disposons de quatre églises à l’intérieur de la ville.
Si le nombre de communions est important, elles pourront s’organiser dans les différents édifices religieux à la même heure. Ainsi, il y aura un nombre proportionnel à la capacité du site en respectant les distances entre les fidèles.
Et les mariages ?
Nous préparerons dès le mois de décembre les sacrements. L’Église vit dans le temps pour continuer à se projeter. Les baptêmes seront donnés dès le mois d’avril.
Comment faire respecter le port du masque dans les édifices religieux ?
Comment faire avec ces personnes que l’on rencontre partout qui ne veulent pas porter le masque ? Dans une situation de ce genre, la responsabilité de chacun est engagée. Nous sommes là pour les inciter à porter le masque, à être responsable pour eux-mêmes et les autres.
Jusque-là l’Église n’a pas pris des mesures contraignantes, comme l’État peut le faire en infligeant une amende. Je pense que de plus en plus, il faut insister sur cette prise de conscience collective pour pouvoir faire barrière à cette épidémie.
Craignez-vous un reconfinement ?
Ce n’est bon pour personne mais, s’il devait avoir lieu, il faudrait des mesures d’accompagnement pour passer cette étape.
Un espoir ?
Il faut espérer que le monde de la science pourra apporter une solution avec un vaccin. L’Église dans ces moments de difficultés n’a qu’une seule arme, la prière.
Publié le 28.10.2020.
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