Ephrem : du Death metal à Jésus Christ
A l’adolescence, j’étais dans une spirale d’autodestruction : insomnie, joints, alcool, scarifications (…). J’étais à fond dans le black et le Death metal : satanisme, suicide et tout ce qui est morbide. Je vivais dans une angoisse et une oppression continuelles.
J’avais été habitué à passer mon temps à pleurer et à être seul. Pour moi, ma vie était normale !
Je pouvais aller à la messe et écouter un groupe satanique. J’arrivais à me mentir à moi-même et aux autres. Mes parents s’inquiétaient, mais pas trop. En août 2007, je suis allé à Paray-le-Monial. Je portais un tee-shirt satanique et j’y ai rencontré un “metalleux”, comme moi. Il s’est mis à mon niveau et j’ai pu lui ouvrir mon cœur. Il m’a dit de quelle manière Jésus avait complètement bouleversé sa vie et l’avait délivré de l’alcool (…).
Je me suis dit que Jésus était peut-être vivant, qu’il m’aimait et pouvait peut-être faire quelque chose aussi dans ma vie. J’ai voulu faire confiance. Là-bas, le regard lumineux des gens, cette joie qui se voyait et cet accueil ont suscité en moi ce désir. Il m’a emmené à Taizé. J’ai écouté les chants pendant 3h, j’étais bien.
Je suis sorti, j’ai regardé le ciel et j’ai commencé à pleurer. Mais pour la première fois de ma vie, ce n’étaient pas des larmes de tristesse, de haine, d’angoisse, d’amertume ou des larmes acides, c’étaient des larmes de consolation, de guérison. Vraiment l’Amour de Dieu est descendu sur moi à ce moment-là physiquement. Il m’a entièrement visité. Depuis, j’ai pu faire l’acte de briser tous mes CD de metal.
Il m’a donné la force et j’ai reçu de grandes libérations par rapport à cela. Quels que soient les déserts et les difficultés que je traverse dans ma vie, cette relation d’amour ne me quitte jamais. Maintenant je peux tout porter avec Dieu !
Publié le 05.08.2008.
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