Défendre la Vie, toujours et encore !

Défendre la Vie, toujours et encore !

Le service du frère, pour une vraie fraternité. Le soin du plus fragile, pour une vraie humanité. Nous avons marché pour la Famille hier, marchons pour la Vie !
Voici l’intégralité du communiqué de l’évêque de Fréjus-Toulon.

Le service du frère


Dans son Message pour le 1er janvier, notre Pape François évoque La Fraternité, fondement et route pour la Paix et la propose comme antidote à la « mondialisation de l’indifférence ». La fraternité évangélique procède d’abord d’un regard porté sur le visage du Christ, qui déclare : « Qui m’a vu a vu le Père ! » Pas de fraternité authentique sans la référence à ce Dieu, Père commun qui nous appelle à devenir des fils, à nous reconnaître frères et à nous faire le « prochain » de l’autre.

A travers l’histoire résonne un cri, celui de Dieu demandant à Caïn : « Où est ton frère ? » Ayant rejeté la vocation à vivre la fraternité et par là même méprisé le projet de Dieu, Caïn a tué son frère et se réfugie dans une sorte de droit à l’indifférence : « Suis-je le gardien de mon frère ? ».

Cette histoire semble se répéter à travers les siècles, où la paix est menacée toutes les fois où l’autre n’est plus reconnu comme frère. Or rien ne menace autant la paix, disait Mère Teresa, que l’avortement.

Le soin du plus fragile

C’est dans le frère que le Christ se fait désormais reconnaître et fait briller son visage : « Ce que vous avez fait à l’un de ces petits qui sont mes frères, c’est à moi que vous l’avez fait« . De sorte que non seulement la vie du chrétien, mais toute politique peut se juger à l’aune du soin du frère, spécialement du plus pauvre : le soin de la fragilité doit devenir une priorité.

La « culture du déchet » conduit à supprimer les plus faibles. Parmi les plus fragiles se trouvent les enfants à naître, les plus vulnérables de tous, auxquels on va jusqu’à nier la dignité humaine, pour pouvoir les éliminer plus facilement.

L’avortement est toujours un drame aux conséquences durables et douloureuses (près de 4000 chaque année dans le Var). Les politiques qui visent à en « faciliter l’accès » masquent en réalité une incapacité tragique à proposer une alternative aux femmes qui se retrouvent souvent seules face à des situations très dures. Tous s’accordent pour parler d’échec à propos de l’avortement !



2013 a été une année de mobilisation massive pour la défense et la promotion de la famille, fondée sur le mariage entre l’homme et la femme, qui permet l’accueil et l’éducation des enfants. Même si le vote de la loi sur le mariage entre personnes de même sexe a eu lieu, nous ne pouvons que nous réjouir de ce vaste de mouvement de réveil des consciences. La Marche ne s’arrête pas : pour la famille hier, pour la vie aujourd’hui, face aux campagnes toujours plus virulentes contre l’enfant à naître.

Urgence de la défense de la vie

« Défendre la vie à naître est intimement lié à la défense de tous les droits humains. Elle suppose la conviction qu’un être humain est toujours sacré et inviolable, dans n’importe quelle situation et en toute phase de son développement »[[Pape François, Exhortation Evangelii Gaudium, 213.]].

Le sujet est donc d’actualité, alors que, pour la première fois en France, une proposition de loi propose de créer un véritable « droit à l’avortement » par la suppression de la notion de « détresse de la femme« , inscrit dans la loi Veil.

On peut aussi se demander comment une telle disposition fait partie des « mesures-phares » d’une loi sur l’égalité homme/femme.

La même loi prévoit l’extension du délit d’entrave à l’avortement, en particulier quant à l’information : il deviendrait alors impossible de continuer les initiatives d’écoute et d’accompagnement des femmes enceintes, d’alerter sur les conséquences lourdes de l’avortement ou même de le dénoncer publiquement.

On ne peut que regretter un tel aveuglement et une telle obstination, continuant à parler de progrès là où le mépris de la dignité de la personne humaine conduit au massacre des saints innocents des temps modernes. Les fruits de l’engagement au service d’une culture de vie commencent néanmoins à poindre, comme en Espagne, où face aux souffrances causées par l’avortement, en particulier aux femmes (réalité trop souvent occultée), il a été décidé de mieux protéger l’enfant à naître. Les critiques indignes entendues en France ne saisissent pas la valeur prophétique pour tout un pays d’une telle mesure.


Marche du 19 janvier à Paris
Voilà pourquoi nous soutenons et encourageons La Marche pour la Vie du 19 janvier prochain à Paris, ainsi que tous les engagements qui visent à faciliter l’accueil de la vie, proposant de véritables alternatives aux femmes qui désirent garder leur enfant.

+ Dominique Rey,

évêque de Fréjus-Toulon


Publié le 09.01.2014.

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