Consoler le Sacré-Cœur et la Sainte-Face de Jésus
Dans la famille du père Charles de Foucauld, nombreuses sont les congrégations religieuses qui vivent en petites fraternités. Mais jusqu’à la fondation des Petites sœurs de la Consolation du Sacré-Cœur et de la Sainte-Face à Draguignan , il n’existait pas de communauté ayant adopté les usages de la vie monacale tout en vivant de la spiritualité du père. Découvrons leur vocation de « moniales-missionnaires ».
Moniales non astreintes à la clôture, les 19 sœurs ont d’abord une vie organisée autour des offices monastiques : du lever de nuit à 1h du matin jusqu’aux complies à 20h45, elles récitent le grand office en latin (laudes, prime, tierce, sexte, none, vêpres, complies). Chaque jour, leur vie est rythmée par la récitation du Rosaire et une heure d’adoration eucharistique. Tout est ordonné de manière à ce que les personnes qu’elles rencontrent sachent qu’en ce monastère ou à l’extérieur, il y a un Cœur qui les aime et les attend.
«Ton cœur doit être un avec le cœur de Jésus pour être utile au prochain par l’amour.»
Bienheureux Charles de Foucauld
Elles exercent un petit apostolat
– auprès des enfants (patronage dans la paroisse du Mourillon, les « chanteurs à l’étoile » où les enfants distribuent en chantant des étoiles bénies aux passants dans les rues de Draguignan) ;
– auprès des jeunes (accueil de groupes de retraitants et animation de recollections) ;
– auprès des adultes (conférences spirituelles, visites des prisonniers et des malades).
Cet apostolat a pour but de rayonner et de faire connaître aux hommes l’amour du Cœur de Jésus et la douceur de sa Face, par leur présence et le simple témoignage de la vie consacrée vécue selon le charisme du père de Foucauld, c’est-à-dire un style de vie familial et caché, à l’imitation de la sainte Famille à Nazareth.
Elles vivent du travail de leurs mains : en confectionnant des ornements, des aubes mais également en produisant des icônes, aquarelles, chapelets et traditionnelles confitures. Elles se confient à la Providence divine, acceptant l’aumône et la charité, surtout en ce temps de travaux de réfection du monastère.
Elles sont les créatrices du fameux bracelet avec l’inscription « qfjamp » (Que ferait Jésus à ma place ?) accompagné d’une croix à faire bénir par un prêtre. Son port suppose donc de connaître Jésus, ses intentions, ses paroles, ses actes et la volonté de se mettre à sa suite. Et il peut servir dans nos rapports avec collègues, amis, membres de nos familles et communautés : avant de prendre une décision, de parler ou d’agir… se poser la question qfjamp !
La carte d’identité
– Nom : Les petites sœurs de la consolation du Sacré-Cœur et de la Sainte- Face
– Date et lieu de création : 1989 dans le diocèse de Fréjus-Toulon
– Fondatrice et responsable de la communauté : Sœur Agnès de Jésus
– Statut : association publique de fidèles en vue de devenir institut de vie consacrée
– Le charisme : Consoler le Sacré-Cœur et la Sainte-Face de Jésus dans une vie cachée
– Adresse de la communauté : Monastère de la Consolation – 33 boulevard du Jardin des Plantes – 83300 Draguignan
– Les implantations :
• dans le diocèse : une maison avec 19 sœurs dont 6 novices
– Accueil de retraitants : non
Publié le 29.12.2008.
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