L’assomption de Marie, Mère de Dieu

Un groupe de théologiens écrivait que Marie avait toute sa place et son importance dans la réflexion sur la vérité révélée.


La fête de l’Assomption de Marie au ciel avec son âme et son corps, concerne davantage Jésus Christ que sa Mère. Cette fête est une célébration de la résurrection de Jésus dont l’Assomption de Marie n’est qu’une extension. Jésus a été le premier à monter au ciel avec son corps.

La Vierge Marie monta au ciel avec son corps peu d’années après. Elle est la parfaite image de cette Eglise que nous formerons tous un jour avec elle et tous les saints. C’est la victoire sur la mort que Jésus a remportée et qui est partagée avec celle qui l’a suivi dans tous les moments de sa vie. A son tour, le corps de Marie qui a été choisi par Dieu afin de devenir le temple du Très Haut, le nouveau temple de Dieu, entre dans la gloire sans connaître la dégradation de la mort. Marie entre au ciel non pas avec son âme seulement, mais avec tout son être : son âme et son corps.
« Tu as préservé de la dégradation du tombeau le corps qui avait porté ton propre Fils et mis au monde l’auteur de la vie » (c’est ce que nous disons à Dieu dans la prière eucharistique, lors de la préface de la messe de la fête de l’Assomption).

Qu’est-ce que signifie pour nous cette vérité de foi ? Ce dogme de l’assomption de Marie au ciel avec son corps ?


Nous comprenons difficilement les détails de ce qui s’est passé : il y a les témoignages assez précis des premiers chrétiens qui nous sont rapportés par la tradition. L’Eglise croit que Marie, qui a été unie à tous les événements de la vie de Jésus, a partagé les fruits de la résurrection du Seigneur sans attendre la fin des temps lorsque nous tous, nous ressusciterons.

L’œuvre du salut pour elle s’est accomplie tout de suite après sa mort, si bien qu’elle a été transportée avec son corps glorieux près de Dieu, comme Jésus Christ après sa résurrection. Saint Paul a dit : « En effet, c’est en Adam que meurent tous les hommes ; c’est dans le Christ que tous revivront, mais chacun à son rang : en premier le Christ et ensuite ceux qui seront au Christ… » (Première Lettre aux Corinthiens 15,22-23).
La mort est la conséquence du péché originel d’Adam : préservé de toute tache au motif de son immaculée conception, le corps de Marie ne pouvait pas subir les dégradations de la mort. Et il est parfaitement concevable dans la foi de penser que personne n’a pu appartenir au Christ plus que sa mère.

Plus loin, Saint Paul dit encore : «C’est le Christ en effet qui doit régner jusqu’au jour où il aura mis sous ses pieds tous ses ennemis. Et le dernier ennemi qu’il détruira, c’est la mort» (Première Lettre aux Corinthiens 15,25-26).

Dieu a voulu anticiper la fin des temps pour Marie : c’est un signe pour nous, pour son Eglise.

Elle est déjà ce que nous, pèlerins dans l’histoire de l’humanité, deviendrons à la fin des temps quand toute l’Eglise sera sainte, sans péchés, sauvée et dont Marie est d’ores et déjà la plus belle icône.

Prier avec Marie le Magnificat pour l’œuvre de Dieu. Tressaillir de joie pour l’espérance certaine de la résurrection.

Ce corps que nous avons, qui nous permet de connaître la réalité, d’aimer, de servir, de sourire aux autres, ce corps qui nous permet d’entrer en relation avec nos frères et sœurs, ce corps aussi touché par la maladie, affaibli par le temps qui passe, il sera sauvé, il ressuscitera, il verra Dieu. Ce que Marie a déjà vécu, nous le vivrons aussi. Le salut de Dieu n’est pas aléatoire, spiritualisé, c’est réaliste, concret, matériel. En Dieu, les limites de notre condition humaine, de notre fragilité, cesseront de nous faire souffrir, elles seront dépassées. Marie vit déjà dans cet état où le vrai amour est possible. Aussi, n’ayons pas peur que Marie nous éloignerait de son Fils. Dans la splendeur du paradis, Jésus a pris chair par la volonté de Dieu le Père dans la personne de Marie. Nous disons en priant le chapelet : «Le Seigneur est avec vous…». C’est pour cela que nous aimons Marie, nous admirons sa beauté. Confions-nous à son intercession.

Fr. Sergio Macario, père franciscain du diocèse de Nice.

Publié le 11.11.2010.

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