À Villecroze, un accueil à bras ouverts
***** Accueil fermé*****
Le prieuré Notre-Dame des Anges, à Villecroze, est un lieu chargé d’Histoire qui rayonne des vocations qui s’y sont succédé. Après avoir accueilli la communauté des ermites de Sidi Saâd (inspirée par Charles de Foucauld) en 1961, ce prieuré du XIXe siècle abrite depuis 1994 les sœurs apostoliques de Saint-Jean, dont la vie contemplative et apostolique perpétue l’appel fraternel du bienheureux Charles de Foucauld, notamment par leur mission d’accueil.
Ainsi, les sœurs reçoivent des groupes (END, aumônerie) pour des retraites philosophiques et spirituelles, ainsi que des femmes et des familles de tous horizons, qui souhaitent se ressourcer. Lien fraternel et dimension de prière se mêlent alors et les personnes accueillies s’ouvrent à la vie chrétienne et échangent avec les sœurs, de baptisée à baptisée. La vocation des unes s’illumine, tout comme le recueillement de celles et ceux qui viennent ici en quête. Logées dans les 10 lits que compte le prieuré, les personnes partagent en liberté la vie des sœurs, de la table aux offices (trois à quatre par jour), oraisons et adoration.
Le prieuré organise un rendez-vous Pause-Maman, initialement proposé aux mères, puis plus largement aux femmes. Un jeudi par mois, des femmes se retrouvent pour se ressourcer. Échanges, enseignement, messe, repas silencieux puis temps récréatif rompent avec la course de leur quotidien.
Au sein de la « Famille Saint-Jean », ces sœurs apostoliques au service d’autres familles voient dans l’Évangile de Jean une mise en évidence de la place de la femme comme disciple du Christ. « Jean a un regard libérateur sur la femme. Il nous parle de femmes « amies » de Jésus, les sœurs de Lazare, Marie et Marthe, avec qui Il a un dialogue très direct et profond » nous explique sœur Marie-Emmanuel. « Moi, femme, j’ai besoin de guérir pour resplendir. De Marie-Madeleine à la Samaritaine, le Seigneur part des blessures de la féminité pour nous amener à notre juste place. Et c’est à partir de cette mise en vérité qu’on se met à la lumière de Dieu », poursuit sœur Marie-Odile. Pas de rôle prédéterminé donc, mais un chemin : celui désigné par le Seigneur et dont l’Église prend peu à peu conscience.
Publié le 12.03.2022.
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