Vrai ou Faux ?… questions diverses soulevées par les donateurs
Vrai ou Faux ?… questions diverses
soulevées
par les donateurs
Le questionnaire
sur les dons
et les donateurs a suscité un réel intérêt puisque nous avons reçu près
de 600
réponses (soit 5 % des foyers donateurs au Denier de l’Eglise). Merci à
ceux qui
se sont mobilisés et pardon à ceux qui ont mal accepté cette démarche.
A
travers les réflexions, voici une sélection représentative de
questions/réponses.
Opportunité du questionnaire
Confidentialité du questionnaire
Vrai [X]
Les questionnaires
sont arrivés
par trois modes : distribution en paroisse, insertion pour les
abonnés de
la revue « Eglise de Fréjus-Toulon » et envoi postal
à 2000
personnes pris au hasard parmi les donateurs du diocèse. Pour ces
derniers
quelques uns ont noté le codage latéral qui a été imprimé par le
prestataire
(sous-traitant de La Poste) à qui nous avons confié cet envoi. Aucune
corrélation
n’est possible entre l’identité du destinataire et la réponse envoyée.
Pour
faire bref, c’est comme si le numéro de série d’une voiture pouvait
permettre
de connaître l’âge du conducteur.
Inquisiteur ! Pratique de
voyous !
Faux [X]
Basé sur une étude
qu’avait
effectué le journal La Croix en 2004, ce questionnaire a été proposé
librement. Tous
ceux qui l’ont reçu n’y ont pas répondu… ils n’iront pas en
enfer ! Les
nombreuses réponses correspondent à notre attente : mieux
connaître ceux
qui soutiennent le diocèse. Avec ces réponses nous apprenons à mieux
nous
connaître pour vous donner les informations que vous souhaitez. C’est
ainsi que
la confiance grandit !
Les demandes
L’Eglise « sous toutes ses
formes »
quémande trop.
Vrai [X]
Beaucoup de demandes
de diverses
réalités d’Eglise sont effectuées par courrier. Des échanges de
fichiers sont
effectués ce qui accentue la demande. Ainsi une personne retraitée qui
habite
depuis plus de 10 ans à la même adresse et qui est abonnée à telle
revue
chrétienne, est donatrice à telle(s) association(s)… la boîte aux
lettres se
remplira inéluctablement.
Deux solutions :
1. Ne pas entrer dans
ce jeu des sollicitations
régulières… alors les dons vont chuter (cette expérience a été tentée
par des
diocèses qui ont pris l’option de ne pas relancer les donateurs et qui
ont vu
leurs dons s’effondrer).
2. Entrer dans ce jeu.
Cette
option a été retenue par le diocèse, en rappelant bien sûr aux
donateurs qu’ils
sont libres. Une hiérarchie des dons doit s’organiser et une régularité
garantit l’efficacité. Le don au Denier n’est pas une option pour un
catholique
mais la première priorité afin de donner à l’Église, Corps du Christ,
ses
moyens d’existence. Le soutien à telle ou telle cause est à
hiérarchiser en
fonction des sollicitations : choisissez !
Le coût de formation d’un prêtre et les
moyens
qu’il a pour vivre permettraient de susciter davantage de dons.
Vrai [X]
Plus les besoins sont
précisés,
plus les objectifs sont décrits… plus les donateurs seront prêts à
donner.
Souvent il est demandé « Je veux bien soutenir mais combien
dois-je
donner ? ». Les documents du Denier (notamment ceux de
2006) ont
donné des éléments de réponse. Pour mémoire, la journée d’un prêtre
coûte
27 € (traitement et couverture sociale). Le don moyen au Denier de
l’Eglise est de 185 € en 2005. Ube personne imposable peut donner
trois
fois plus sans que cela ne lui coûte plus (avec 66 % de déductibilité
dans les
limites prévues par la loi)…
Ce n’est pas parce que je donne au
Denier de
l’Église que je vais répondre à toutes vos sollicitations.
Vrai [X]
Le Denier de l’Église
est une
priorité, un devoir pour chaque chrétien. Ensuite, chaque donateur fait
ce
qu’il peut en fonction des ses possibilités.
Il faut que les paroisses expliquent
leur budget.
Vrai [X]
Chaque paroisse peut
présenter son
budget aux fidèles : c’est une marque de transparence. Mais toute
question financière peut être posée à son curé ou à un membre du conseil
économique de sa paroisse.
La quête prélevée est un moyen de
donner beaucoup
plus.
Vrai [X]
Beaucoup de donateurs
soumis à l’impôt sur le revenu ont opté pour la quête prélevée quand cette
possibilité a été organisée sur leur paroisse. Ils ont vu les avantages fiscaux et
ont ainsi conscience de pouvoir tripler leurs dons sans que cela ne leur coûte
plus pour autant. Cela augmentera pourtant de manière significative, les revenus
de la paroisse.
Dans ces mêmes
paroisses, un nombre significatif de donateurs non soumis à l’impôt ont aussi choisi la
quête prélevée. En effet, c’est un moyen de faire entrer sa paroisse dans son
budget mensuel tout en s’affranchissant de la recherche de menue monnaie le
dimanche
matin !
Il est inutile de réaliser un second
appel de
fond comme en 2005.
Vrai [X]
et Faux [X]
De nombreux donateurs
effectuent un don dès la première sollicitation.
D’autres pour diverses
raisons attendent… et oublient… Le second appel de fond leur permet de verser
leur contribution au Denier de l’Église ; il permet à certains de réajuster leur don
initial. Il n’y a pas lieu que ce second envoi culpabilise qui que ce soit.
La paroisse accepte des dons et des legs
Vrai [X]
Cependant comme cela a
été développé dans le dossier, seule l’association diocésaine est habilitée
à percevoir des dons ou des legs ouvrant droit à reçus fiscaux. Quand le
don ou le legs est spécifiquement destiné à la paroisse, il lui est bien
entendu reversé.
Les préconisations
Lister les besoins et proposer le
prélèvement automatique
Vrai [X]
« Dites-moi
combien je dois
donner et je vous le donnerai ». Cette réflexion est apparue de
manière
répétée dans les réponses reçues. Idéalement, certains désirent un
formulaire
de demande résumant les besoins du diocèse, de la paroisse, du
séminaire, des
nouvelles églises… auxquels s’ajouteraient les moyens de calculer en
fonction
de ses charges et de ses revenus… Si beaucoup utilisent le versement
par
chèque, de plus en plus de donateurs choisissent le prélèvement
automatique
pour sa souplesse de gestion.
Il faut imposer la quête prélevée dans
chaque
paroisse
Faux [X]
A ce jour quelques
paroisses ont
mis en place cette possibilité. Les documents d’adhésion, les
jetons ont été
proposés à toutes les paroisses : c’est un choix qui doit être
effectué notamment avec le conseil économique paroissial. Avec cette
possibilité les paroissiens sont libres d’adhérer ou non. C’est une
possibilité de faciliter le don à la paroisse et, pour les personnes concernées
d’obtenir un reçu fiscal permettant de déduire 66 % du don dans le calcul des
impôts. En versant trois fois plus, par le biais des allègements fiscaux
possibles, le fidèle donne réellement toujours la même somme initiale. Mais l’Église
reçoit trois fois plus !… Donc demandera moins !
Ne pas construire d’églises nouvelles
alors que les existantes ne sont pas pleines.
Vrai [X]
La construction de
nouvelles
églises est un choix pastoral porté par tout le diocèse. Cette décision
résulte
d’une réflexion longue et mesurée. A Six-Fours (dernière église
construite),
l’église paroissiale était beaucoup trop petite : l’existante
était
pleine ! C’est vrai que des églises dans le Var ne font pas le
plein
chaque dimanche… difficile tout de même de déplacer les populations.
Les églises existantes doivent être
entretenues
avant d’en construire d’autres
Vrai [X]
C’est ce qui est
envisagé
notamment à travers le plan triennal de travaux. A l’échelon du
diocèse, des
demandes de travaux sont effectuées et comme il est impossible de tout
satisfaire, une hiérarchie est établie et une planification sur trois
ans est
réalisée.
Rappel : les églises existantes sont de deux types.
Celles
construites avant la loi de séparation des Eglises et de l’Etat
(1905) :
leur entretien dépend des communes. Celles construites après la loi de
séparation : l’entretien revient aux paroisses en lien avec
l’association
diocésaine.
Les remarques
Les voyages de l’évêque en Amérique du
Sud et des
prêtres à Rome, Jérusalem, Lourdes sont financés par le diocèse
Faux [X]
et Vrai [X]
Les voyages des
prêtres sont
essentiellement financés par les prêtres eux-mêmes. Dans le cas de
pèlerinages
diocésains de prêtres une participation du diocèse a été voulue par le
Conseil
Episcopal pour faciliter l’adhésion du plus grand nombre.
Quand l’évêque
effectue des
voyages il le fait dans différents cadres :
soit dans le cadre de la mission qui lui a été
confiée par la CEF (Conférence des Evêques de
France) : Commission pour la
Mission universelle de l’Eglise.
Dans ce cas c’est la CEF qui finance,
soit dans le cadre de relations avec les évêques
mettant à
disposition des prêtres pour le diocèse de Fréjus-Toulon et alors c’est
le
diocèse qui finance,
soit dans un cadre personnel et alors le
financement
résulte de ses propres deniers ou d’aides apportées par des personnes
qui
l’accompagnent ou qui l’invitent.
Les services de l’évêché sont très
efficaces !
Vrai [X]
« Appréciation
toute
particulière pour l’effort de communication et de convivialité du
diocèse de
Fréjus Toulon ». C’est sympathique de recevoir des
encouragements. En
organisant les campagnes, en animant des réunions en divers points du
diocèse
pour expliquer, partager les idées, en fournissant des documents
(lettres
types, listes d’envoi, affiches, tracts, enveloppes) : cette
démarche est
appréciée et… efficace. Même si nous sommes conscients que des
améliorations
sont possibles, c’est aussi l’occasion de rappeler que les coûts de
communication et de collecte sont modiques par rapport aux sommes
globales
collectées.
Ce sont toujours les mêmes qui donnent
Vrai [X]
et Faux [X]
Certains fidèles donnent à
des associations selon leurs
critères personnels : les uns versent plutôt à des associations
s’occupant
d’enfants, d’autres à la recherche…
D’autres au contraire
donnent à de
multiples associations, en lien avec l’Eglise ou non. Il est enfin
certain, que
les dons sont liés aux possibilités financières de chacun : revenu
et
nombre de personnes à charge font évidemment partie des critères de
choix.
La campagne du Denier de l’Église est
« doublée »
par celle réalisée par le Curé.
Vrai [X]
et Faux [X]
Dans quelques
paroisses, la
campagne du Denier de l’Église est très structurée. Elle est prise en
charge
par une équipe de bénévoles (cf. « Témoins d’aujourd’hui »
pages 12
et 13) ; parfois, le curé complète l’information diocésaine par un
courrier
personnel.
Ailleurs, le curé n’a
pas les
moyens de mettre en œuvre une demande de fonds, autre que celle initiée
par
l’évêché.
Les frais de campagne étant à prendre
en compte,
seulement 30 % des dons sont réellement affectés
Faux [X]
Les frais de collecte
du Denier de
l’Église ou aux Nouvelles Eglises ou au Séminaire diocésain
représentent 3 % du
montant collecté (coût global des collectes en 2005 : 67 k€).
Autant dire
que la quasi totalité de la somme est donc directement employée à la
mission
annoncée.
Extrait du dossier Eglise et Argent, Eglise Fréjus-Toulon, n° 99, septembre 2006 préparé par François Bachy, Etienne Dravet, Yann de Rauglaudre
Publié le 05.12.2006.
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