Achille et Emmanuel : « Grâce au volontariat, ma soif d’apprendre prend tout son sens »
Dès septembre, trois volontaires du diocèse de Fréjus-Toulon partiront en volontariat de solidarité internationale avec la Délégation Catholique pour la Coopération (DCC). Achille, 21 ans accompagné de sa compagne Pauline, prendront leur avion en direction de l’Afrique de l’Ouest, au nord du Bénin, dans la ville de Natitingou. Emmanuel, 51 ans, quant à lui, partira au sud de l’île de Madagascar, dans la ville d’Ejeda.
« Lève-toi et marche » (Jean, 5, 8)
Volontariat en couple : Achille témoigne
Dès son plus jeune âge, Achille « rêve de faire de l’humanitaire », même s’il ne sait pas encore bien ce que c’est. « Cette envie de me mettre au service et d’être utile plus intensément m’habite ». Issu d’une famille chrétienne par sa mère, c’est à l’âge de 10 ans qu’il reçoit le sacrement du baptême. « Très pris par mes cours préparatoires d’ingénieur, j’avoue avoir délaissé la pratique religieuse pendant plusieurs années. C’est ensuite que j’ai renoué doucement avec la parole de Dieu, que je désire comprendre de tout mon cœur et de tout mon esprit. Grâce au volontariat, ma soif d’apprendre, au contact des prêtres et des habitants de Natitingou, prend tout son sens », confie le jeune homme.
Achille et sa compagne Pauline ont choisi de partir avec la DCC et l’association Amos (missionnaires spiritains) pour une durée de 6 mois. L’appel au volontariat qu’ils ont reçu leur permettra d’apprendre à se connaître, à mieux discuter et à dialoguer. Leurs missions seront très différentes puisque Pauline sera investie au sein de l’hôpital et Achille sera conducteur de projets écologiques, scouts et également professeur dans un des collèges de la ville. Afin de mener à bien leur projet, ils ont suivi des stages de formation en mars et en juillet avec 80 autres volontaires, afin de partager ce qui les anime et ainsi se rendre compte de ce qu’ils s’apprêtent à vivre. « Les enjeux seront de rester en phase l’un avec l’autre, d’échanger pour bien se comprendre et faire grandir notre couple. En France, on a tout à porter de main, l’assurance maladie, les médecins et je ressens le besoin, même si j’ai peur, d’enlever mes lunettes d’européen et de voir avec un autre regard comment on vit autrement, dans un autre pays et avec moins de confort. Cette expérience me donnera, je l’espère, la volonté de repartir plus tard pour une mission plus longue. », conclut Achille.
Volontariat international : Emmanuel choisit Madagascar
Dès le début, Emmanuel pressentait son pays de destination. Issu d’une famille catholique peu pratiquante, il poursuit des études en Sciences du langage et s’intéresse de près à l’ethnologie. Son métier d’accompagnateur auprès des enfants le pousse à se renseigner sur ce qu’il se passe à l’étranger. Il tombe à plusieurs reprises sur des sites qui parlent des savoirs traditionnels de Madagascar et des pratiques d’accompagnement plus adaptées aux tout-petits. « Plus jeune, je n’allais pas souvent à l’église. Plus tard, j’ai été entrainé dans ce mouvement « New Age chrétien » qui reprend le visage de Jésus comme grand maître guérisseur. J’ai compris à ce moment-là que je n’étais pas au bon endroit et qu’il me fallait revenir aux bases et à Jésus en relisant la Bible. C’est la Parole de Dieu qui m’amène aujourd’hui à partir aider les enfants et les personnes qui en ont besoin », confie-t-il.
Il y a quelques années, Emmanuel s’intéresse de près au volontariat humanitaire mais ignore encore vers quel organisme se tourner. Un jour il tombe sur la Congrégation des Augustins de Madagascar qui lui indique la DCC, une évidence à ses yeux selon ses critères de recherche : « volontariat catholique» et « communauté ». En effet, l’accompagnateur passionné a soif de vivre auprès des pères augustins. C’est ainsi qu’il contacte la DCC, qui le pré-affecte pour partir en mission en tant qu’enseignant en langues française et anglaise pour une durée d’un an. « Je désire être en immersion dans ma foi au contact des prêtres pour vivre la messe le matin et le soir, partager le quotidien de la communauté et savoir comment les catholiques du pays et d’Ejeda intègrent leur foi dans leur quotidien. Une fois de retour en France, j’aimerais devenir pleinement accompagnateur au sein d’une structure chrétienne », conclut Emmanuel.
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Photos © Délégation Catholique pour la Coopération
Écrit par Chrystelle Desavisse. Publié le 26.08.2024.
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