#1 ECHAPPÉES VAROISES : Bethléem en Provence
Le Thoronet rayonne de la splendeur de son abbaye, aujourd’hui bijou du patrimoine et du ministère de la culture. Si des messes sont encore célébrées les dimanches et jours de fête pour que cet édifice cistercien du XI-XIIe siècle continue de faire résonner la foi, les moniales qui y ont chanté 30 années, n’usent plus les pierres de leurs prières quotidiennes.
Elles n’ont pourtant pas disparu, car même si les sœurs de Bethléem ont quitté l’abbaye depuis 2008, elles se consacrent à une vie de clôture, pour Dieu, à seulement quelques centaines de mètres de là. Au cœur de 60 hectares de nature, elles vivent au rythme du travail et des offices, mêlant la liturgie orientale aux messes latines. Elles proclament ainsi leur foi et les fondements de notre Église, au travers d’une théologie chantée.
C’est la beauté qui s’exprime, avec les traditions orientales et occidentales. Un apostolat par le beau, que l’on retrouve également dans leur artisanat, faïence et sculptures, reconnaissable et disponible dans leur boutique.
Or, si les sœurs ont choisi d’être en dehors du monde, le monde peut néanmoins venir à elles : les offices sont ouverts à tous, pour les matines (tous les jours à 7h), la messe (8h en semaine et 10h le dimanche) et les vêpres (17h45 en semaine et 17h30 le dimanche). Le lundi est, par ailleurs, un jour de désert avec des offices en solitaire et une messe silencieuse.
Le monastère accueille également des pèlerins (Cotignac ou Compostelle) et des retraites, des personnes qui souhaiteraient passer un jour ou plus dans la prière et le silence. Huit chambres sont alors mises à disposition sur le site.
Isolés du tumulte, confrontés à la beauté des paysages et de la liturgie, il nous est plus aisé de tendre l’oreille et d’ouvrir nos cœurs pour recevoir le Seigneur.
Bethléem, la lumière est Vie
À Bethléem s’est élevée la lumière de la Vie, par l’étoile du Berger qui a montré le chemin vers le Christ nouveau-né. Pour sœur Célia, la prieure, « toute notre humanité est prise dans la lumière de Dieu. Dieu qui s’est fait homme pour que ce dernier puisse être divinisé ; Dieu qui a divinisé une femme, humaine, pour la laisser entrer dans Sa Gloire. De la naissance du Christ à l’Assomption en passant par le rayonnement de la résurrection, ce qui éclaire nos vies, c’est la flamme de l’espérance, la lumière de la foi. »
Publié le 06.10.2023.
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