Volontariat en couple, grandir ensemble et de se soutenir

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Achille, jeune toulonnais âgé de 22 ans et sa compagne Pauline, témoignent de leur volontariat de solidarité internationale, dans la ville de Natitingou au nord du Bénin. Vivre cette mission humanitaire de six mois, en couple, leur a permis de grandir ensemble et de se soutenir. Accompagnés par la Délégation Catholique pour la Coopération (DCC), et mis en relation avec l’association Amos (missionnaires spiritains), qui a trouvé la mission sur place, ils partagent aujourd’hui leur expérience. 

Ce temps de volontariat au Bénin vécu en couple, a permis aux deux jeunes volontaires de se soutenir pour mener à bien leur mission, chacun à des postes différents. Achille en tant que professeur, Pauline en tant qu’assistante infirmière. Leurs missions respectives ont toutefois évolué tout au long du volontariat. Ensemble, ils ont appris à vivre avec moins de confort : « petite chambre, espace réduit pour se poser et prendre du temps pour soi, bouteille d’eau d’un litre et demi pour se doucher, et nourriture très différente de celle habituelle, avec peu de diversité mais nourrissante », explique Achille.

La nourriture spirituelle les a beaucoup aidés à se connaître et à apprendre l’un de l’autre. « Le soir nous avions le rituel de la roue des émotions, nous permettant de faire une relecture de notre journée et des temps forts que nous avions vécus, afin de rester en phase l’un avec l’autre, et de savoir ce que chacun vivait. Le livre « Les cinq langages de l’amour », de Gary Chapman, nous a également accompagnés. Nous avions l’habitude d’aller à la messe et à l’adoration. Pèlerinage diocésain, chapelet, messe de Noël animée avec des louanges du groupe Glorious, magnifiquement chantées, et rencontres avec d’autres volontaires, ont rythmés notre vie », partage le jeune homme.

Le volontariat international offre parfois de belles rencontres fraternelles

« J’ai fait la rencontre d’un couple de chercheurs anthropologues qui traduisaient la bible dans un dialecte local. Ils étaient experts des croyances de la région et exégètes, ce qui m’a beaucoup attiré car j’avais soif d’en apprendre davantage sur le christianisme. J’ai pu assister à des lectures, telles qu’Ezéchiel, me promener, manger avec eux, et échanger sur la construction de l’Église. Ils étaient protestants et avaient une vision large. C’était une belle rencontre inattendue. Avec Pauline, nous avions également la possibilité de rencontrer d’autres volontaires, qui se trouvaient à une heure de notre lieu de vie. Cela nous permettait de décompresser et de nous aérer l’esprit », poursuit Achille.

Quand les missions se rejoignent

J’ai ensuite reçu une proposition pour répondre à un besoin au sein de l’hôpital où travaillait Pauline. Le poste consistait à créer une base de données, pour lier informatiquement le numéro unique donné pour un patient lorsqu’il arrive à l’hôpital, à son dossier médical. Auparavant, tout était en version papier, archivé, et les personnes de l’accueil mettaient un temps fou à faire le lien entre le numéro unique (souvent oublié par le patient) et son dossier. Plus tard, je désire faire des études en tant qu’ingénieur de la santé, afin de créer des dispositifs permettant, je l’espère humblement, de changer la vie des gens de manière concrète.

Tout ne s’est pas toujours bien passé durant ces six mois mais je suis reconnaissant d’avoir vécu ce temps qui m’a été donné. J’ai eu l’opportunité d’aider des sœurs à l’orphelinat, en m’occupant d’enfants là où Pauline aidait aux devoirs. C’était une très belle expérience car ils réclamaient beaucoup d’affection et nous prenaient dans les bras. Pour la majorité, ils étaient appelés des « enfants-sorciers » car ils avaient un petit handicap, une légère malformation, et se voyaient rejetés par leur famille. Dans toutes ces missions et ces rencontres, mon volontariat avec la DCC et ma soif d’apprendre au contact des habitants de Natitingou, a pris tout son sens, tant au niveau humain, matériel que spirituel. J’encourage toute personne à vivre une expérience de volontariat de solidarité internationale. Cela permet de se mettre en mouvement, d’aller voir autre chose, d’oser découvrir, et de se découvrir soi-même, savoir qui l’on est vraiment », invite Achille.

Le jeune homme s’est par la suite engagé auprès de la DCC, l’organisme qui l’a accompagné tout au long de son volontariat. En effet, il travaille à présent en tant que délégué dans le diocèse de Fréjus-Toulon et chargé de podcast, afin de transmettre les témoignages des volontaires venant de tous horizons, et d’encourager les personnes de 21 ans à 75 ans à partir pour rencontrer, se confronter et se laisser guider au rythme de l’imprévu, car c’est là aussi que Dieu se laisse trouver.

> Volontariat au Bénin en images :

> Découvrez la Délégation Catholique pour la Coopération : ladcc.org

> Découvrez le témoignage d’Achille, avant son départ en volontariat : achille-et-emmanuel-grace-au-volontariat-ma-soif-dapprendre-prend-tout-son-sens

> Devenir volontaire comment partir en voyage humanitaire ? ladcc.org/recrutement-volontaire

Écrit par Chrystelle D.. Publié le 29.09.2025.

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