Retour sur le pèlerinage des jeunes prêtres en Italie

Une quarantaine de jeunes prêtres du Diocèse, de moins de dix ans de sacerdoce, sont partis du 19 au 23 mai en pèlerinage en Italie, du Piémont à la Vénétie, en passant par Padoue.

Le pèlerinage des jeunes prêtres du Var a débuté à Ovada, dans le Piémont, afin de visiter la maison de saint Paul de la Croix, fondateur des passionnistes, « nous invitant à demeurer dans l’amour du Christ crucifié pour être les témoins de sa Résurrection », partage le père Joachim Nguyen, vicaire de la Cathédrale de Fréjus.

Les jeunes prêtres ont poursuivi leur chemin à Padoue, pour prier sur la tombe de saint Antoine et célébrer la messe dans la basilique du même nom. « Au-delà de sa réputation pour retrouver les objets perdus, saint Antoine s’est révélé être un modèle de sainteté sacerdotale, de prédication et de mission. La visite de l’abbaye bénédictine Santa Giustina, qui abrite le tombeau de saint Luc l’évangéliste, a été un moment fort. Nous avons également découvert la cathédrale de Padoue et son magnifique baptistère orné des fresques de Giusto de Menabuoi », poursuit le père Joachim.

Les pèlerins ont ensuite mis le cap sur Venise pour visiter l’église Sainte-Lucie, où sont conservées ses reliques, et célébrer la messe près du tombeau de saint Marc l’évangéliste. « Nous avons ainsi profité de la beauté de la ville, de ses canaux et de ses trésors artistiques. Puis, nous sommes allés nous recueillir auprès de saint Léopold Mandić. Ce capucin de Padoue, de toute petite taille et d’une santé fragile, était empêché par sa condition physique d’accomplir de grandes missions. Il a consacré toute sa vie à accueillir les pénitents dans le sacrement de la réconciliation. La visite de son tombeau et de sa cellule confessionnelle a été un moment fort du pèlerinage, nous appelant chacun à accueillir la miséricorde du Seigneur et à grandir dans notre ministère de confesseur », explique-t-il.

La traversée s’est terminée à Schio, en Vénétie, au sanctuaire de sainte Joséphine Bakhita. « Cette ancienne esclave soudanaise, devenue religieuse canossienne, est un témoignage vivant de la puissance de la foi et du pardon. Ce pèlerinage, préparé en amont par le père Martin de Bovis, a été une source de renouveau spirituel dans notre ministère. Nous avons participé avec joie et avons reçu la grâce de ce moment privilégié pour nous retrouver fraternellement, avec notre évêque Mgr François Touvet, qui nous a accompagnés avec beaucoup de simplicité et de paternité », conclut le père Joachim.

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