Les reliques : signes de mort ou porteuses de vie ?
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Le diocèse de Fréjus-Toulon possède des reliques de sainte Marie-Madeleine dont on peut faire remonter l’origine jusqu’au XIIIe siècle. Grâce à des recherches récentes et aux derniers progrès de la technique, on en sait plus désormais.
C’est une bonne nouvelle : dans plusieurs diocèses de France et d’Europe, le culte des reliques a repris. À l’instar des pèlerinages qui se multiplient, de plus en plus de catholiques français retrouvent les chemins de ce culte très ancien, qui remonte aux premières années de la vie de l’Église.
Retour de la superstition ? Même si ce travers est toujours possible et n’est, bien sûr, pas à négliger, le culte des reliques témoigne d’abord que le christianisme est une religion
de l’Incarnation, à l’image de son divin fondateur, Jésus-Christ, vrai Dieu et vrai homme. C’est aussi un rappel que nous ne sommes que de passage sur cette terre, en pèlerinage vers notre destinée éternelle, le Ciel.
Et c’est aussi la consolante assurance que nous ne sommes pas seuls au long de ce chemin, souvent semé d’embûches. Avant nous, les saints de la chrétienté ont ouvert la voie et ils continuent de nous accompagner. En les priant et en vénérant leurs reliques, témoins insignes de leur passage sur terre, nous nous préparons ainsi à les rejoindre.
Ce culte est donc à prendre au sérieux et ce d’autant plus que les moyens extraordinaires que la technique moderne met à notre disposition, permettent aujourd’hui d’identifier plus scientifiquement ce que la mémoire des temps avait pieusement conservé. Et il y a de véritables surprises, comme le révèle le chef attribué à sainte Marie-Madeleine.
Publié le 29.02.2020.
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