Faire le pari de la vie

Contrairement aux pouvoirs publics qui semblent se satisfaire d’un « nombre stable d’IVG depuis 2006 », l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon s’alarme d’un taux de recours à l’avortement qui plafonne à un niveau très élevé.


Communiqué de l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon

La Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees) révèle dans son dernier rapport que 225 000 interruptions volontaires de grossesse (IVG) ont été réalisées en France en 2010[1].

Contrairement aux pouvoirs publics qui semblent se satisfaire d’un « nombre stable d’IVG depuis 2006 », l’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon s’alarme d’un taux de recours à l’avortement qui plafonne à un niveau très élevé, soit plus du double de celui observé en Allemagne (15,1 femmes âgées de 15 à 49 ans pour 1000 contre 6,5 de l’autre côté du Rhin). D’après la Drees, « 36,2% des Françaises auront au moins une IVG au cours de leur vie féconde » et ce « malgré la généralisation de la contraception ».

L’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon rappelle que c’est justement l’injonction contraceptive qui pèse sur les Françaises, et ce dès le collège pour les adolescentes, qui rend précisément plus forte la propension à recourir à l’avortement en cas de « grossesse non désirée » : « la vie qui pourrait naître de la relation sexuelle devient l’ennemi à éviter absolument, et l’avortement devient l’unique réponse possible en cas d’échec de la contraception [2]».

Comment se fait-il que l’article 16 du Code civil qui « garantit le respect de l’être humain dès le commencement de sa vie » soit autant enfreint dans notre pays ? L’Observatoire sociopolitique du diocèse de Fréjus-Toulon exhorte les pouvoirs publics à ne pas se satisfaire de cette situation et leur demande d’organiser dans les mois qui viennent une large consultation au plan national pour favoriser l’accueil des enfants à naître.

L’Observatoire propose à ce titre deux pistes de réflexion. Il estime premièrement qu’il est urgent d’offrir aux nouvelles générations une éducation responsable à la vie affective et sexuelle qui laissent de côté les messages purement hygiénistes et utilitaristes actuellement délivrés. L’Observatoire souhaite également que les responsables politiques rétablissent le caractère obligatoire de l’entretien pré-IVG qui devrait avoir pour unique finalité d’aider la mère à garder son enfant. Soyons-en certains, notre société a tout à gagner à faire le pari de la vie.

[1] Annick Vilain, Marie-Claude Mouquet, « Les interruptions volontaires de grossesse en 2010 », Drees, Etudes et résultats, n. 804, juin 2012.

[2] Jean-Paul II, Evangelium vitae, 25 mars 1995, n. 13.

Publié le 04.09.2012.

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