La crise, un défi pour les chrétiens
La crise actuelle n’est pas seulement un événement macroéconomique. Elle
est en train de remettre en cause notre façon de travailler et de
consommer, notre rapport à l’argent, nos comportements individualistes. Et
si elle était l’occasion de redécouvrir l’amour du prochain ?
Réunion exceptionnelle de l’Observatoire Socio-Politique Diocésain à l’Union Patronale du Var.
Accès libre – Ouvert à tous.
La crise, un défi pour les chrétiens
Soirée débat avec :
– Philippe Chalmin
– Geoffroy Roux de Bézieux
– Mgr Dominique Rey
Animée par Guillaume Roquette
En quelques mots
– Philippe Chalmin est diplômé de l’Ecole des hautes études commerciales, docteur d’Etat ès lettres et sciences humaines.
Assistant au groupe de recherches et d’études sur les stratégies agro-alimentaires d’HEC de 1974-1976, puis professeur agrégé d’histoire, successivement assistant, maître-assistant et sous-directeur de laboratoire au Conservatoire national des arts et métiers de 1976 à 1991, conseiller économique de la Société française d’assurance- crédit, professeur des universités associé à mi-temps en sciences économiques à l’Université Paris-Dauphine de 1994 à 2006, puis professeur des universités titulaire en histoire contemporaine depuis 2006 et directeur du DESS puis master en affaires internationales depuis 1999.
Il a été conseiller économique du groupe Euler jusqu’en 2002. Il intervient dans l’émission Y’a pas que le CAC sur I-Télé et signe de nombreuses chroniques dans la presse.
Conseiller du commerce extérieur de la France (1993), membre du Conseil de prospective européenne et internationale pour l’agriculture et l’alimentation (2003), membre du Conseil d’analyse économique (2006).
Spécialiste du marché des matières premières, il les considère comme une «malédiction», reprenant l’exemple de la maladie hollandaise. Il coordonne chaque année la publication du rapport Cyclope (Cycles et orientations des produits et des échanges) sur les marchés mondiaux.
– Geoffroy Roux de Bézieux est diplômé de l’ESSEC 1984. Engagé pour deux ans dans les forces spéciales de la Marine, il découvre son aptitude au commandement.
En 1986, il intègre L’Oréal, où il occupera plusieurs fonctions pendant 10 ans. Par la suite, cet homme d’affaires deviendra créateur d’entreprises.
En 1996 il ouvre le premier magasin The Phone House. Après l’entrée de Carephone Warehouse dans le capital de la chaine, il revend l’enseigne à ce même groupe, dont il deviendra directeur général.
Pour rester dans le domaine de la téléphonie mobile, il crée Breizh mobile, puis s’associe au groupe Virgin pour fonder Virgin Mobile, qui deviendra le 4ème opérateur de téléphonie mobile en France.
De 2005 à 2008 il préside Croissance Plus, association des entreprises à forte croissance. Il est aussi membre du conseil de France Investissement, et fait partie de la commission Attali.
Le 14 mai 2008, il est élu président de l’UNEDIC jusqu’en Janvier 2010
Il est actuellement vice-président de l’UNEDIC.
– Guillaume Roquette est directeur de la rédaction de Valeurs Actuelles.
Les valeurs dans l’économie de l’après-crise
Une économie avec une conscience
Lesley-Anne Knight, Secrétaire générale, Caritas
La crise financière mondiale a révélé un trou béant dans nos systèmes financiers internationaux, un trou qui aurait dû être comblé par l’éthique et les valeurs. Cette prise de conscience a déclenché une réévaluation du rôle que les valeurs pourraient jouer dans le remodelage de nos institutions et structures mondiales pour répondre aux défis du 21ème siècle.
Ce qui fait de toute évidence défaut dans les stratégies et les décisions qui ont mené à la crise, c’est le concept de respect de la personne humaine. L’attention était concentrée sur les mécanismes financiers, les profits, les bonus – tout sauf les êtres humains, alors que c’est à leurs portes qu’aboutit le chemin de la catastrophe: il s’agit pour la plupart de personnes démunies, de personnes à qui des prêts avaient été accordés et qui faisaient tout leur possible pour les rembourser, et qui finalement ont perdu leurs maigres épargnes et leur habitation.
Pour des organisations humanitaires comme Caritas, il est évident que la personne humaine doit être au coeur de toutes nos actions. Or, ce concept devrait s’appliquer également aux systèmes économiques qui sont eux aussi, au bout du compte, au service de l’humanité.
Publié le 10.02.2010.
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