#2 ÉCHAPPÉES VAROISES : Un jour au Monastère de la Consolation
Si nos quotidiens sont bousculés par le tumulte des jours et des obligations, il est toujours un lieu de calme pour ressourcer notre âme. À Draguignan, cette pause au cœur de la ville se trouve au monastère de la Consolation, auprès des Petites Sœurs de la Consolation, du Sacré-Cœur et de la Sainte Face. Ces dernières proposent tout au long de l’année des retraites en journée (pas d’hôtellerie sur place) pour les hommes, les femmes et les couples fiancés ou mariés. Ils peuvent alors, dans ce carmel du 19e siècle, trouver le temps de se recentrer sur l’essentiel, autour de thèmes tels que « Guérir des blessures de l’âme à l’école de saint François de Sales ». Un moment privilégié pour se retrouver soi-même et se rapprocher de Dieu.
L’occasion pour les visiteurs de profiter de l’artisanat unique proposé, dans les ornements religieux : sculpture sur bois ou sur cire, peinture sur bois, aquarelles, images religieuses, etc.
Les Sœurs sont aussi impliquées auprès des enfants qu’elles reçoivent tous les mercredis en patronage et qui participent à des activités de prières, de jeux, d’enseignements. Venus de divers milieux, plus ou moins proches de la foi, ces enfants apprennent à partager. L’engagement des Sœurs est si fort que le monastère a relancé il y a 20 ans l’Enfance Missionnaire, une œuvre évangélisatrice où chaque enfant qui le souhaite est invité à prier chaque jour pour un diocèse. En deux décennies, 800 enfants ont pris à cœur cette mission confiée par le Pape.
Trouver son équilibre : le conseil de Mère Agnès de Jésus
Là où le temps semble s’être arrêté, chaque jour est pourtant bien rythmé : prière, adoration, entretien de l’extérieur et de l’intérieur du monastère, réponse à des demandes d’apostolat ou d’animation (camps, marches, activités familiales, etc.), artisanat, patronage, retraites, etc.
« Il faut toujours faire attention à l’équilibre. Quand nous recevons une nouvelle demande d’apostolat, nous nous réunissons pour en parler. Chaque sœur n’a pas la même endurance, il y a donc une conscience à avoir de l’équilibre individuel et collectif. S’il y a un risque, nous n’hésitons pas à dire non, ensemble, pour nous préserver les unes les autres », nous confie Mère Agnès de Jésus.
Publié le 03.11.2023.
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